La cité des Aurores
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 Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]

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William R. Nothern

William R. Nothern

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Vampires puppet


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MessageSujet: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeDim 19 Sep - 0:31

William avait quitté le quartier d’Alavan et le confort de son appartement pour refaire le plein de cigarettes auprès d’un des meilleurs buralistes de Rheyjall : Cyprian, un vieil homme bourru qui hurlait quand il parlait. Son bureau de tabac se trouvait en plein milieu du territoire des lycans, un endroit où le jeune politicien n’était pas le bienvenu mais peu lui importait ce détail, tout était moins cher dans ce quartier et c’était le seul endroit où William pouvait acheter sa marque préférée de cigarette.

La nuit était déjà bien entamée, il n’y avait aucun astre dans le ciel nocturne et si les rues n’étaient pas jalonnées de quelques lampadaires, les ténèbres seraient totales. Ce fut sous la lueur jaunâtre d’un poteau dont l’ampoule éclairait par intermittence que William alluma sa première cigarette de la soirée. Le bout rougit lorsqu’il aspira une bouffée de fumée qu’il garda dans ses poumons de longues secondes avant de la relâcher avec un soupir.

« Je devrais arrêter de fumer… » se dit-il à lui-même en reprenant la route.

Il y avait encore cinq minutes de marche à pied avant d’arriver au tabac. Le trottoir était mal entretenu, il faillit déraper plusieurs fois à cause des crevasses dans le bitume. Mais l’état des rues n’était pas sa principale préoccupation, il redoutait de croiser des loups-garous à chaque tournant, derrière chaque ombre, chaque voiture. Si on le trouvait ici, il ne donnait pas cher de sa peau. Même s’il n’était pas un vampire, il avait officiellement choisi le camp qu’il soutiendrait au conseil municipal et les lycans n’étaient pas du genre à laisser traîner des affiliés du clan adverse chez eux. Pourtant, il s’obstinait à venir ici toutes les semaines, comme pour les provoquer. Il savait très bien que peu de gens oserait s’en prendre à lui, en tant que conseiller et protégé du maire, il jouissait d’une certaine réputation mais son audace finirait par lui apporter des ennuis.

Un bruit attira son attention, il interrompit brusquement son avancée et lorgna en direction de la ruelle d’où provenait ce claquement. Il faisait trop noir pour voir quoique ce soit et ce serait du suicide de s’aventurer dans un endroit aussi sombre sans une lampe torche, alors il hâtât le pas et franchit la porte du bureau de tabac. Une sonnerie qui lui vrilla les tympans.

-Tiens ! Mais n’est-ce pas mon meilleur client, dites voir ! s’exclama un homme aux longs cheveux gris et crasseux qui lustrait son bar avec un chiffon noir de tâches.

La voix gutturale du buraliste lui apparut comme accompagnée de douces harmoniques après l’affreuse sonnerie stridente de l’entrée.

-Tu as changé ta sonnette, Cyprian ? lui renvoya-t-il en guise de salutations.

-Haha ! Oui, elle me permet d’entendre les clients entrer quand je suis dans l’arrière-boutique, lui répondit-il avec un rire rauque qui fit vibrer le gras de son double menton. Mais ne reste pas aussi prêt des fenêtres, Will, on pourrait te voir dehors.

Cyprian conduisit chaleureusement son invité à une table, il nettoya les miettes qu’un autre client avait laissées avec son chiffon sale et lui tira la chaise de sa grosse main aux doigts boudinés. Ensuite, il retourna derrière son bar d’où il empila trois cartouches de cigarettes sur le rebord de la caisse enregistreuse.

-Tu sais, Will, tu ne devrais plus venir ici, lança-t-il en emballant la marchandise. On… on sait que tu viens dans mon établissement, et… enfin, tu comprends, hé ! Ça l’affiche plutôt mal pour un lycan de faire affaire avec un larbin des nobliaux du camp adverse. Le prends pas mal, soit dit en passant.

William serra les dents sans dire un mot.

-T’es un bon client et j’dois dire que t’es aussi un bon gars, ajouta-t-il d’un ton pondéré, ce qui ne lui ressemblait pas, avait noté William. Mais… ne reviens plus, ok ?

Le jeune homme écrasa ce qui restait de sa cigarette dans un cendrier débordant de mégots. Il pivota sur sa chaise, avisa le buraliste d’un regard grave et marmonna :

-Ajoute une boîte de tes meilleurs somnifères, si t’en as.

Puis, fouillant dans sa poche, il sortit son briquet en argent sur lequel il avait fait graver ses initiales peu après son arrivée à Rheyjall. Il lissa du bout de son index les lettres W et N pour en apprécier les irrégularités, fixant le vieux Cyprian qui dérangeait son comptoir en cherchant les médicaments qu’il venait de commander.

-Tu devrais aller voir un médecin au lieu de me prendre ces saloperies à chaque fois que tu viens.

William sourit nonchalamment, il aimait venir dans ce tabac et discuter avec Cyprian, il avait toujours plein d’attentions à son égard. Il ignorait si le buraliste se comportait de la même façon avec tous ses clients comme il n’en croisait jamais à cause de l’heure tardive à laquelle il venait, mais cet homme usé lui apportait un certains réconfort, comme un parent pourrait le faire.

-Sérieusement, Will, l’apostropha Cyprian. Je me fais du soucis pour toi, c’est pas sain de venir te promener par ici, ce n’est pas un terrain neutre. On n’est pas aux galeries ici, bordel ! Tu devrais acheter ce qu’il te faut là-bas d’ailleurs ou du côté de chez toi.

-Et alors ? grommela le jeune homme, agacé. Je vais où je veux. Je ne fais pas tout un foin quand un lycan pointe le bout de sa queue à Alavan, moi.

-Je sais bien mais je ne pourrais pas t’aider s’il t’arrivait quelque chose, je me mettrai toute ma race à dos si je prenais parti. Et tu n’es qu’un humain, tu ne tiendrais pas deux secondes en face d’un lycan s’il lui venait l’envie d’en découdre avec toi !

-Hmpft ! fit-il avec un sourire en coin. Prends soin de toi, Cyprian !

Il régla en liquide ce qu’il lui devait, pris le sac qui contenait ses achats puis il ouvrit la porte d’entrée tout en se bouchant les oreilles avec une épaule et une main. Quand la sonnerie cessa, il lança un œil en arrière et dit :

-A la semaine prochaine.

William entendit l’homme pousser un juron de derrière son bar. Balançant son chiffon sale contre la porte close, il compta son argent en marmonnant des paroles indistinctes. Le jeune homme étouffa un rire et rebroussa chemin pour rentrer chez lui.

Mais alors qu’il passait devant une ruelle sans éclairage, trois silhouettes noires sortirent de l’ombre telles des spectres sans visages et l’interpellèrent…
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Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

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L'hyperactif chef de Meute


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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeDim 19 Sep - 1:31

    Cinq... six… Sept ! Aaron reposa brusquement son verre sur la table avant de pousser un léger rot involontaire. Il secoua légèrement la tête et laissa un grand sourire éclairer son visage. Son regard provoquant passa de son jeune frère à son jumeau, puis il lâcha un faux rire diabolique et ridicule pour savourer sa victoire. Qui a dit qu’il mettrait plus de dix secondes à boire son quatrième verre ? Il n’arrêtait pas de rire pour un rien avec ses frangins, et depuis le début de la soirée ils se chamaillaient dans l’appartement étudiant de Michael et d’Aaron, Axel vivant encore chez les parents. Ce qu’il y avait de bien dans l’université, c’est que les étudiants se couchaient presque tous tard. Surtout dans les chambres voisines de celle des garçons. Donc ces derniers pouvaient bien faire du bruit, ils ne dérangeaient personne. Du moins, ils pensaient ne pas déranger. La chambre numéro neuf de l’internat de l’université était maintenant dans un bazar pas possible et bien qu’ils avaient tous les trois cours le lendemain, ils continuaient de prendre du bon temps avec leurs amis alcool et tabac. Au début de la soirée il y avait quelques autres personnes dont des filles, mais ceux là étaient déjà plus raisonnables.

    « Allez quoi, reste encore un peu ! » supplia Aaron en attrapant le bras de son jeune frère qui voulait mettre un terme à cette soirée pour ne pas détruire son lendemain.
    « De toute façon on te raccompagne ! » ajouta Michael. Finalement, ils réussirent à le convaincre et restèrent une bonne demi-heure à discuter plus sérieusement malgré les grammes de trop dans le sang. Ils sortirent tous les trois dans la rue afin de raccompagner le benjamin chez leurs parents. Aaron voulu prendre la voiture mais il se résigna lorsqu’Axel lui prit ses clés et insista sérieusement sur la dangerosité de l’idée. Ils commencèrent donc une longue marche à pied du sud de la ville jusqu’à l’est. L’air vivifiant s’entreprit de leur rafraîchir leur esprit embrumé par l’alcool. Aaron ouvrait parfois la bouche et inspirait de l’oxygène à pleins poumons avant de pousser une sorte de gémissement. Son sang bouillait en lui, il avait les mains brûlantes et l’envie de bouger un peu plus. Le ton de sa voix portait un peu plus fort à cause de l’alcool et il avait du mal à se rendre compte de ce qu’il faisait par moments. Des soirées comme ça, avec ses frères, il voudrait en faire tous les jours ! Il commençait petit à petit à reprendre ses esprits et ses mouvements devinrent plus fluides. Son organisme supportait bien l’alcool, mais il avait toujours eu du mal à contrôler les verres qu’il prenait. Il était bon vivant, comme on disait chez lui. Heureusement, il n’était bourré que lorsqu’il était sûr de finir la soirée dans un endroit abrité comme son lit. Du moins, en général. Le silence se fit sur les trois individus, qui marchaient côte à côte dans le quartier qui était le leur. Ha, cette chaleur qui se dégageait de l’est de la ville ! Ils avaient toujours l’impression que quoiqu’il arrive, il leur suffisait de passer la frontière de tous ces lotissements pour être en sécurité. Cette sensation aussi que s’ils venaient à rencontrer un ennemi ici, ce qui était peu probable, les leurs accourraient aussitôt pour le repousser ! Ici, c’était leur territoire. Du moins en partie, et lorsqu'ils étaient seul, puisque leur réel territoire était Reaguan district. Et combien de fois les trois frères avaient uriné sur les murs pour le prouver ! Sous l’effet de l’alcool encore une fois, bien entendu. Tandis qu’Aaron songeait à ce genre de chose, il pencha la tête sur le coté. D’un autre coté, il lui était déjà aussi arrivé de pisser contre des boîtes aux lettres du quartier nord. Il n’y allait pas souvent, mais lorsqu’il s’y rendait, ce n’était jamais avec de bonnes intentions. Et surtout, il ne s’y rendait jamais seul ! Le lycan n’était pas assez fou pour pénétrer en territoire ennemi sans personne pour l’aider en cas de problème. C’était aussi suicidaire que de s’y rendre en pleine nuit entouré d’un gilet de sécurité jaune fluo, en criant à tue tête et en brandissant un panneau avec noté en gros et en rouge dessus : « vampires = Tapettes ». Par ailleurs il trouvait cette idée très alléchante et la gardait en réserve pour le jour où il pèterait les plombs.

    Michael s’arrêta subitement et leur montra une silhouette du doigt. Allons bon, des personnes dehors dans le quartier, si tard le soir, ça pouvait arriver. Généralement c’était quand même plus courant dans le quartier malfamé de la ville. Le quartier ouest, celui des lycans. Celui que les vampires évitaient tout autant que les loups-garous esquivaient le nord. Aaron se dressa sur la pointe des pieds pour observer l’inconnu par-dessus une voiture. Il plissa les yeux, ne voyant pas grand-chose dans la noirceur du lieu. C’est qu’il n’était pas vampire, lui ! Il suivit ses frères et prit même les devants, par fierté, pour suivre l’individu. Son allure lui était familière, et il finit par le reconnaître en s’approchant un peu.

    « Mais visez un peu ce qui traine ! » s’exclama-t-il en montrant l’humain du doigt. Un sourire carnassier se dressa sur son visage et il enchaîna aussitôt en s’adressant cette fois à la quatrième personne. « Tu t’es perdu ? Tu veux qu’on t’aide à retrouver ton chemin ? »

    Son ton moqueur était à la fois grinçant et fort. Ses frères et lui s’approchèrent d’un pas assez rapide. Mais qu’est-ce qui prenait à ce pauvre bougre de se promener aussi tard et seul ? Autre part que dans son quartier, en plus… Il aurait pu se mettre à courir à poil dans l’ouest de la ville que ça aurait eu le même effet ! Les gibiers qui s’écartent un peu trop du troupeau, c’était à la fois excitant et divertissant. D’autant plus que l’alcool l’emportait en bonne partie sur la raison. Les trois frères s’échangèrent des regards complices. William méritait bien une bonne petite frayeur pour son imprudence !

    « On a un message de la part d’Alex… il t’envoie ses amitiés ! » ricana de nouveau Aaron.

    Il détestait plus que tout au monde tout individu qui s’alliait au clan adverse, et surtout les vampires ! Il avait été éduqué pour les haïr et les combattre, tout comme ses frangins. Ces pourritures voulaient les abattre et les traitaient comme des chiens galeux ! Jamais les lycans ne se laisseront faire ! Aaron avait à l’esprit d’essayer de terrifier William. Il serra les poings en essayant de laisser un peu de cette excitation l’envahir et titiller son instinct. Cela fonctionna, car ses yeux commencèrent à virer directement au noir, et il sentit sa pilosité s’accroître sous ses vêtements. Ses canines s’allongèrent et une étrange sensation d’étirement se fit ressentir au niveau de ses doigts lorsque des griffes apparurent. Il ressentit une telle montée d’adrénaline en lui qu’il fut obligé de pousser un long mugissement durant la transformation pour évacuer un minimum d’énergie. L’alcool brûlait en lui avec toute sa haine et sa joie. Il avait envie de bondir sur les toits et de rugir sur toutes les cheminés. Il voulait frapper tout ce qui bouge, il se sentait comme capable de voler ! Un grognement s’échappa de sa bouche dans l’espoir d’impressionner William. Et peu importe si cela fonctionna ou non, Aaron se jeta sur lui comme un taureau. Il souleva son adversaire avec son épaule droite et la paume de ses mains pour ne pas y enfoncer les griffes avant de le plaquer contre le mur. Son haleine chaude souffla sur le visage de l’homme. Il ne voulait pas lui faire mal, bien qu’il soit un peu brusque, mais il voulait le sentir trembler sous lui. Il agrippa le col du conseiller, trouant ses vêtements au passage et poussa une sorte de rire un peu étrange et très rauque, mêlé de grognements animaliers et d’une voix mi humaine. Il dut le tenir par la force d'un seul bras car son autre main s'était précipité sur l'un des poignets de William pour l'agripper. Par instinct, peut-être parce qu'il avait cru que l'humain allait le frapper avec. Quoiqu'il en soit, Aaron serra sa prise et tendra de lui tordre le poignet le plus en arrière possible, ne serait-ce que pour lui faire vraiment mal si l'homme refusait de montrer sa peur ! Pour finir, il leva son genoux et le logea dans l’estomac de William, avant de le dégager du mur et de le pousser avec force pour le jeter à terre. Cette nuit, ses frères et lui allaient bien s’amuser, et le conseiller allait amèrement regretter d’avoir mis les pieds dans ce quartier…
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeDim 19 Sep - 2:38

Il était vingt-et-une heure, et j’avais passé ma journée à suivre des personnes sans grand intérêt dans la rue. Trois individus pour être plus précis. L’un parce qu’Amanda le soupçonnait de trahir notre patrie et les deux autres parce qu’ils paraissaient soit disant louches à ses yeux. Je savais ce que voulaient dire ses ordres. Elle s’était affairée sur ses papiers et m’avait à peine accordé un regard lorsqu’elle me donna ces missions. Je n’avais donc pas à m’y investir totalement. Aucun d’eux ne s’aperçut de ma présence lorsque je les observais. J’ai cette manie, probablement due à mon silence ou à mes vêtements noirs, de passer inaperçu. Parfois je me regarde dans la glace et j’ai l’impression de faire face à un fantôme. Vous savez, ceux qui ont le visage blanc et qui se demandent toujours si du sang coule dans leur veine. Mais je vous rassure, je ne traverse pas les murs, quoiqu’il m’aurait plu d’entrer dans le monde parallèle du miroir et de me détacher de celui-ci. Ce soir, j’étais donc sur la terrasse du restaurant Aurora, à avaler ma substance quotidienne de nourriture qui me dégoûtait pourtant. Je n’aimais pas manger. Je n’aimais pas la texture solide des aliments, je préférais mordre quelque chose de tendre. Comme de la chair, par exemple. Je jouais machinalement avec ma fourchette en argent. J’étais un vampire, mais j’adorais ce métal. Il incarnait une sorte de pureté luxueuse, et ce paradoxe m’enchantait. N’était-ce pas cette matière qui offrait leur renommée aux riches ? Mon téléphone sonna, mettant fin à ma brève contemplation. J’eus Alice au bout du fil, qui me demandait des nouvelles d’une personne qu’elle m’avait demandé de surveiller. S’agissait-il de celui qui était clean, ou bien de l’autre, que j’avais malencontreusement égaré dans une benne à ordre quelques jours plus tôt ? Je l’informai de cette action, ce qui provoqua un rire peu discret chez elle, puis elle raccrocha. J’avais parfois l’impression de ne pas être le plus cruel. Chez nous, celui qui porte l’arme est peut-être le plus dangereux, mais pas forcément le plus ambitieux. Mon regard se porta sur d’autres clients, dont la majorité était des habitués, comme moi. Est-ce qu’ils me connaissaient ? Est-ce que je les connaissais ? Depuis mon enfance, je m’étais affiché comme loyal et prêt à tout pour aider les miens. Pourtant, j’agissais toujours seul, comme si un partenaire m’aurait plus bloqué que fait avancé. Je perdais mon regard sur la nappe blanche qui recouvrait ma table, et constatait que mon assiette n’était vidée que de moitié. Pourtant, je n’avais plus faim. Je me levais et fit signe à l’un des serveurs d’ajouter ce repas à ma note. Privilège d’un habitué, probablement. Puis je me dirigeais vers la rue d’Alavan dans l’espoir de ne pas être dérangé avant de trouver le repos chez moi. Mais en faisant face à mon manoir, un sentiment de solitude survint dans mon esprit. La nuit qui tombait instaura une jeunesse nouvelle dans mes membres, et je n’avais pas envie de rentrer. Je fis donc demi-tour et commençait une promenade discrète dans le nord de la ville. Cela m’arrivait très souvent de marcher la nuit dans mon quartier. La plupart des personnes qui me connaissaient pensaient que je faisais ça pour veiller sur les habitants. D’autres croyaient que j’étais sur mes gardes pour guetter l’arrivée d’éventuels chiens galeux que sont ces loups. La vérité, c’est que j’avais besoin de laisser mes pas me guider pour contempler la nuit et ses astres. J’étais insomniaque, et quitte à ne pas dormir, autant user de ce temps pour me revigorer l’épiderme et l’esprit. La morsure du froid passait par quelques brises dans mon cou et bizarrement, j’adorais ces frissons. J’en réclamais mentalement et je fermais les yeux à chaque fois qu’une de ces faibles rafales me provoquaient la chair de poule. À ce qu’il parait, je faisais cet effet à mes ennemis avant de les tuer, ou même à ceux que je fixe. Un silence de mort régnait autour de moi et je me faisais le plus petit possible devant l’immensité de la nuit. J’avais l’impression de faire parti intégrantes de toutes les ombres dansantes sous les lampadaires et la lune. Je rasais les murs pour observer ma propre silhouette noire dessus, avancer à mon rythme et m’imiter lorsque je levais la main pour allumer la cigarette que j’avais en bouche. La fumée aussi m’apaisait. La voir s’évaporer dans les airs me faisait penser à une âme qui s’éteignait et qui se dispersait, me laissant croire à un travail bien fait. L’expérience que j’avais acquise au fil des âges me rendait un peu obsessionnel, et je commençais à prendre certaines habitudes dans ma manière de faire. J’avançais toujours, les mains plongées à l’abri dans les poches de mon manteau noir. Je regardais les noms des rues qui s’affichaient devant moi, et je me rendis vite compte que mes pas me rendaient hors de mon quartier. Peu importe, je suis une ombre. Mon calme fut troublé par le rire d’un jeune dévergondé. Je ne le voyais pas, mais le songeais à un groupe d’étudiants qui faisaient la fête. Cependant, quelques bruits plus sourds me rendirent plus curieux. Les paroles qui s’en dégageaient n’avaient rien à voir avec ces chamailleries que les jeunes se livrent habituellement. Je lançai un regard curieux dans cette direction, et une odeur de mammifère canin vint agresser mes narines. Je sentais le parfum odieux d’une de ces bêtes immondes. Cette simple découverte eut pour effet de refroidir les membres de mon corps, à tel point que ma cigarette s’éteignit. Je me dirigeai d’un pas rapide vers les sons, avec pour ferme intention de m’en prendre au loup garou, quel qu’il soit et quoiqu’il fasse. Leur simple faisait monter en moi des envies de meurtres, et j’étais prêt à tous les annihiler avec la certitude qu’ils ne méritaient pas de vivre. Je finis par me retrouver dans la bonne rue, et je vis juste devant moi un homme chuter. Durant ce court voyage, mes yeux étaient devenus vitreux et je voyais dans la nuit comme en plein jour. Je pu aisément reconnaître cet individu qui était la cible de personnes qui m’étaient familières elles aussi. J’étais maintenant à découvert, plus près de William que des autres idiots. Je m’approchais de ce dernier et ne lui lançait qu’un simple regard. J’espérais qu’il n’ait rien de cassé, et je préférais concentrer mon attention sur les trois bêtes assoiffées avant qu’elles ne réagissent à ma présence. Je les fixai avec hargne, tandis que mes mains devinrent glacées. Afin de leur montrer à quel point je les détestai, et que je n’allais pas les laisser continuer, un feulement sortit de ma gorge et siffla dans la bouche semi-ouverte. Tous mes sens étaient en alerte, et j’étais prêt à me battre contre ces trois créatures. J’ignorais leur force, mais je savais que j’avais en face de moi deux jumeaux issus d’une puissante famille et qu’il aurait mieux valu pour moi affronter de manières séparées. Quant au troisième, ce devait être la première fois que je le voyais dans cet état.

« Reste derrière moi. » murmurai-je en fixant les trois monstres qui me faisaient face. J’étais certain que William n’allait pas se lancer devant eux pour les provoquer, cependant je préférais lui imposer cette règle essentielle à sa survie comme à la mienne. Car si les choses tournaient mal, il n’aura plus que ses jambes pour le tirer d’affaire. J’ignorai si ces chiens l’auraient épargné, et je m’en fichai pas mal, car j’avais l’intention de leur faire regretter de s’attaquer à nous. Je m’avançai donc prudemment vers eux, sur mes gardes et laissant mon instinct me dicter mes mouvements.
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William R. Nothern

William R. Nothern

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeDim 19 Sep - 16:50

Les trois silhouettes noires prirent bientôt un visage familier, c’était les fils Lowan. William les avait aperçu une ou deux fois à la mairie en compagnie du maire adjoint, leur père. Leur témérité n’était un mystère pour personne alors il décida de les ignorer tout en continuant d’avancer, un pas après l’autre, en espérant qu’ils passent leur chemin.

Quel ne fut pas son désarroi lorsqu’un des jumeaux le héla :

-Tu t’es perdu ? Tu veux qu’on t’aide à retrouver ton chemin ? railla-t-il.

Inutile de s’obstiner à marcher, il avait été repéré et ils ne le lâcheraient pas. William s’immobilisa, et pour leur montrer qu’il n’avait pas peur, il leur fit face et soutint le regard du plus agité des trois frères, Aaron. Il était pris d’une hilarité malsaine et s’amusait à aiguillonner sa fratrie de petits coups de coudes dans les côtes en ricanant.

Puis sa physionomie changea. Ses yeux, brillant de malice, fixèrent William avec une lueur de convoitise, cette même lueur que les prédateurs ont quand ils sont sur le point de charger leur proie. Il déglutit péniblement et fit un pas en arrière. Ces quelques mots de Cyprian lui revirent tout à coup à l’esprit : « Tu n’es qu’un humain, tu ne tiendrais pas deux secondes en face d’un lycan s’il lui venait l’envie d’en découdre avec toi ! ».

-On a un message de la part d’Alex… il t’envoie ses amitiés ! persifla Aaron, qui se rapprochait dangereusement.

Même si la situation devenait critique, il ne fuirait pas. Il ne fuirait pas cette fois-ci… Soudain, le souvenir de sa mère morte s’interposa entre lui et Aaron, elle était de dos, nue, et flottait dans les airs comme un fantôme, la peau jaunie et striée de veines noirâtres. Elle pivota sur elle-même, très lentement, trop lentement, en poussant un geignement aigu qui résonna dans sa gorge sans passer le mur de ses lèvres d’un mauve foncé. Lorsqu’elle fut totalement retournée, William reconnu l’œil de la mort incurvé dans sa face, comme un trou béant et noir de ténèbres, il rongeait le corps de sa mère de l’intérieur. Toute la partie supérieure du visage avait déjà été dissoute, ne laissant au sommet qu’une touffe de cheveux qui retombait derrière une oreille à moitié aspirée par le néant qui suintait de l’œil.

« Will… Sois un bon garçon. » dit une voix qui n’était pas humaine.

Le cadavre tendit ses bras en putréfaction vers William et il s’approcha irrésistiblement, comme envouté. L’écho d’une époque où lui et sa mère vivait ensemble dans l’illusion du bonheur joua de ses violons ; un rire, une odeur de pain frais et de lavande, la chaleur du foyer, une caresse… Mais lorsque les violons cessèrent, nez à nez avec le maelström de noirceur et de vice qui habitait la défunte, William réalisa qu’il était fermement agrippé par des mains décharnées, plaqué contre un mur. Cloué sur place, il se démenait pour échapper à son emprise : en vain. La revenante possédait une force démesurée. Elle se délectait à le malmener, le maîtriser. Comme un marionnettiste amorce et contrôle les mouvements de sa marionnette, elle tordait les membres de sa victime. Impuissant, William se résignait et souffrait en silence, la terreur au ventre.

Un instant, il perdit connaissance, assommé par la douleur. En rouvrant les yeux, il vit la morte qui affichait un sourire trop large pour être réel. De sa lippe frétillante et poisseuse, dégoulinait un liquide de la même couleur et de la même consistance que le pétrole. Tandis qu’elle exerçait une forte pression sur un de ses poignets, elle lui souffla à la figure une haleine surchargée par des relents d’alcool, la puanteur était si vive et tenace que les yeux de William le piquaient. Il cilla deux fois pour chasser les picotements.

Alors que sa vue se réajustait, il fut surpris de voir des poils apparaître sporadiquement sur son bourreau. Des crocs luisants émergèrent brusquement de dessous une lèvre retroussée et écumante. L’œil de la mort sembla se rétracter en lui-même et disparut pour laisser la place à deux yeux ronds et jaunes. Les oreilles s’allongèrent et la pilosité du visage accrut. Devant lui se dressait une créature de légende, un loup-garou, le museau allongé et menaçant pointé sur sa gorge.

La bête se lassa de son jouet et l’envoya choir sur le sol. Perclus de douleur, William se réceptionna maladroitement et s’écrasa de tout son poids sur son bras blessé. Une décharge parcourut son échine. Il poussa alors un long soupir plaintif qui s’émoussa aux bords de ses lèvres. Malgré les élancements, il parvint à s’agenouiller sur l’asphalte et ramena son bras contre sa poitrine avec un rictus.

Essoufflé et chancelant, c’était à peine s’il entendit une voix masculine lui dire de rester en arrière. Sa vision était trouble et il ne discernait que des formes vagues autour de lui. Désorienté, effrayé par le hurlement de la bête, il rampa vers la chaussée et roula dans le caniveau en heurtant un bidon au passage. Le contenu s’écoula à ses pieds et rejoignit le caniveau en formant un mince filet d’eau. Il comprit plus tard ce que c’était quand des vapeurs entêtantes vinrent chatouiller ses narines.

Un souffle chaud fit s’hérisser les poils de sa nuque, il s’extirpa aussitôt du bord de la route d’un bond. Le roulement rocailleux d’un grognement se fit entendre et dans un pur élan de conservation, William jeta dans le caniveau le briquet allumé sur lequel était gravé ses initiales. La route s’embrasa alors de flammes hautes de plusieurs mètres. Heureusement pour lui, le loup prit peur et abandonna. Rassuré, il se lassa aller à l’inconscience, le dernier recours à une souffrance trop dure à endurer.
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Aaron L. Lowan

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeDim 19 Sep - 19:03

    Quel sentiment de jouissance que de se sentir aussi puissant ! Et quelle pure innocence que de faire abstraction de l’humanité de sa victime pour en améliorer sa propre gloire. Bon, William était humain mais après tout il aurait très bien pu être un gigantesque animal ! Aaron se plaisait à laisser son instinct guider toutes ses envies. Si son père les voyait, tous les trois, nul doute qu’ils passeraient ensuite le plus mauvais quart d’heure de leur vie. Mais quelle chance y avait-il pour qu’ils se fassent repérer ? Du moins, par l’un des leurs. Son sourire béat s’effaça subitement devant la nouvelle silhouette qui s’interposa entre sa proie et lui. C’est drôle mais il n’y avait pas vraiment fait attention. Ses frangins en revanche oui, puisqu’ils grognaient derrière lui avec agressivité. Aaron fixa l’individu. C’est fou comme il suffisait d’une seule présence pour faire retomber toute l’hilarité d’une scène ! Qu’est-ce qu’il foutait là, lui ? Ils s’amusaient tellement, tous les quatre. Aaron ouvrit la bouche afin de le lui faire comprendre et, pourquoi pas, de lui demander gentiment de les laisser, mais il se retint. C’est que la personne en face, si ses souvenirs sont bons, est le tueur dont parlait Eve… Et un type capable de rivaliser avec elle, ce n’est pas une créature mais un monstre ! Peut-être que le lycan n’était pas assez fou pour sauter sur ce nouvel ennemi. Il le toisa. Le fait que… quel était son nom déjà ? Tyler. Eh bien le fait que Tyler protège cet humain était assez étonnant. C’est vrai ça, les vampires étaient tous des réservés égoïstes « dont l’esprit était aussi froid que le bijou de messieurs ! » Les loups-garous se plaisaient à répéter cette affirmation, ils en avaient bien le droit puisqu’ils avaient aussi droit à de belles phrases sur eux dans le camp opposé. Devant le feulement de matou en Ruth que poussa le suceur de sang, Aaron grogna par contrariété. Cependant il recula quand même, réfléchissant à une possibilité de se débarrasser de ce mur d’acier. Il s’attendait aussi à ce que Tyler sorte de sa veste de Dracula quelques pistolets et leur tire dessus, mais il ne devait pas utiliser d’arme à feu. Eve non plus, d’ailleurs.

    « T’as rien à foutre là ! » s’exclama l’homme en faisant quelques pas tantôt à droite, tantôt à gauche, tel un ours en cage, « Casse toi et va montrer ta face de cul ailleurs, Blanche Neige ! »

    Il tenta de sourire, je dis bien tenter parce qu’avec sa gueule un peu allongée c’était difficile. Cependant il réussit à obtenir un résultat : une sorte de rictus montrant ses crocs et affichant un air malicieux. L’alcool le rendait totalement inconscient et ce ne fut qu’une fois son insulte sortie qu’il serra les dents. Il entrait sur un terrain véritablement dangereux, et il ferait mieux d’écouter ses frères qui le tiraient en arrière. Mais non. Aaron était tellement complice avec eux qu’il savait comment garder la tête haute lorsqu’ils étaient là. Cela arrivait parfois, lorsqu’ils étaient face à un risque trop grand, que l’un des trois soit plus agressif que les deux autres afin de montrer qu’ils n’avaient pas peur. Et si Aaron repoussait ses frangins pour s’avancer de nouveau, il les laissait en revanche revenir à lui et tenter de le calmer. Ils savaient très bien qu’il n’était pas en colère et qu’il n’allait pas sauter sur Tyler, mais ce dernier ne pouvait pas le savoir. Leur petit plan improvisé mis en place, Aaron faisait semblant de s’avancer vers l’ennemi pour que ses frangins le rattrapent. Il aurait pu continuer ce petit jeu longtemps, en attendant de trouver une solution pour leur sauter dessus mais... le feu, le feeu ! Il y eut un tel jaillissement qu’il dut fermer les yeux quelques secondes pour ne pas être ébloui. Mais c’est pas vrai, et après on disait que c’était les créatures comme lui qui fichaient le bazar dans la ville ! Aaron fusilla William du regard, ne serait-ce que parce qu’il dut reculer davantage pour éviter en grande partie les flammes. Il regarda son flanc droit et poussa un grognement de colère devant les poils un peu noircis. Haaa si William trouvait qu’il sentait mauvais, alors qu’il ne vienne pas renifler l’odeur d’un chien cramé ! Le lycan n’osait s’avancer devant les flammes, de peur que tout l’alcool qu’il avait ingurgité ne se mette à brûler en lui. Vous savez, lorsqu’on est ivre, on a aussi quelques difficultés à bien réfléchir… Il donna quelques coups de griffe dans le vent, et entama une sorte d’aboiement enragé de loup furieux. Il aimait bien faire ça, non seulement ça le soulageait mais parce qu’en plus il le faisait à merveille ! Une de ses très nombreuses qualités, faire peur avec ça. Il serait cependant très étonnant qu’il réussisse à faire fuir le vampire. Sa seule consolation était que Tyler allait supporter beaucoup plus mal les flammes, et s’il pouvait mourir brûlé dedans, Aaron serait prêt à tout pardonner à William pour l’embrasser et devenir son meilleur ami ! Un baiser de loup bien évidemment, c’est toujours plus saint qu’un baiser d’homme. Qu’il le veuille ou non. Le loup-garou finit par se retourner. Très bien. Plusieurs éléments jouaient en leur défaveur et là, ils risquaient d’attirer du monde. Si on les surprenait, ils risquaient bien plus que le vampire parce que leur apparence était visiblement plus changée ! Qu’ils se débrouillent avec leur début d’incendie, mais les trois frères n’allaient pas risquer de se cramer les fesses pour un humain. Ils pourront toujours venir réclamer leur vengeance un autre jour, si William avait la folle idée de revenir, par exemple.

    « T’en fais pas, on reviendra te voir… » murmura-t-il pour ses frères en fixant l’humain à moitié dans les pommes.

    Les trois lycans firent ensuite demi-tour et commencèrent à courir. Ils s’arrêtèrent plus loin lorsqu’ils reprirent une apparence normale et, tout naturellement, rentrèrent chez eux. Tout compte fait, les jumeaux allaient dormir chez papa-maman ce soir, parce qu’ils ne tenaient pas tellement à retourner dehors.
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Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeLun 20 Sep - 14:27

J'ignorais ce qui pouvait bien se tramer dans la tête de cet humain, mais quelques doutes m'assaillaient quant à sa lucidité. Le message, bien qu'implicite, était pourtant compréhensible ! Rester derrière moi voulait également dire ne pas bouger pour éviter d'attirer l'attention de ces bêtes furieuses et stupides. Nous savions tous que ces mammifères agressifs s'en prenaient généralement à tout ce qui bougeait. Ils étaient bêtes et méchants, ils ne méritaient pas leur titre de citoyen dans cette ville et d'ailleurs, ils ne méritaient même pas de vivre. Je préférais concentrer mon attention sur ces trois énergumènes, me disant que je réglerais certaines choses avec mon 'collègue' plus tard. D'un coté, je ne pouvais être trop sévère, peut-être était-ce la peur ou bien l'instinct de survie qui dictait sa conduite. Mes oreilles effilées frétillèrent lorsque j'entendis un lourd objet heurter le sol, et craignant qu'il n'arrive quelque chose au jeune conseiller, je jetais un regard vers lui pour m'assurer qu'il n'avait rien. Je ne m'inquiétais pas pour ce type, qui n'était pas important à mes yeux. Mais il me serait trop pénible de laisser le camp adverse remporter une victoire sur le mien, même si la victime était insignifiante à mes yeux. William n'était pas un vampire, mais il faisait parti de ce qu'Amanda aimait appeler 'La Noble Famille'. Je vis du coin de l'oeil ce liquide couler le long du trottoir et se précipiter dans une bouche d'égout. Et la petite mise en scène improvisée des trois complices en face de moi ne m'impressionnait guère. Des hurlements, j'en avais entendu de toute sorte, et un de plus ou de moins, même si le loup y mêlait des grognements rageurs, retentissaient à mes oreilles comme les caprices d'un chaton. Michael, Aaron et Axel n'étaient que des nourrissons à mes yeux, qui avaient grandement besoin de se déplacer en bande pour ne pas être dépecé par l'un de leurs prédateurs. En l'occurrence, je faisais partie de cette dernière catégorie. L'un éprouvait une peur dense envers moi, et je le sentais comme tout vampire sent l'impression qu'il provoque sur un autre. J'ignorais s'il s'agissait de ma vue ou bien de ma réputation qui l'inquiétais autant, ou bien peut-être quelque chose de plus profond encore, et je ne tarderais probablement pas à le découvrir. Quant aux deux aînés, je ne me sentais pas capable de les affronter en même temps sans y laisser quelques morceaux de ma chair. C'était là ma perception des choses, et j'étais prêt à me lancer cependant s'il le fallait. Je restais immobile, me demandant si l'un des trois allait oui ou non me sauter dessus. Je ne savais pas lequel des deux était Aaron ou Michael, et je m'en fichais. Mais le plus impétueux du moment semblait réellement tenir à un face à face avec moi, chose que j'approuvais volontiers en le défiant du regard. Un bruit sourd et crépitant mit fin à leur petite dispute, et mes paupières se fermèrent d'instinct devant les flammes. Même les yeux clos, je du me retourner pour ne pas être ébloui. Quelques jurons très étouffés sortirent de ma gorge, d'une manière à peine audible, et je m'éloignais vivement des flammes en sentant une bouffée de chaleur oppresser ma gorge. Je n'avais pourtant pas entendu d'autres loup-garous, et j'étais tellement sûr de mes performances que mon attention se porta automatiquement sur le seul que j'avais volontairement perdu de vue. Le feu brouillait ma vision, et je me sentais extrêmement sensible à ces rafales suffoquantes qui tentaient de m'envahir. J'esquivais d'une manière un peu malhabile et encore surprise un jaillissement d'étincelle qui venait dans ma direction. Mes sens étaient en alerte, et j'avais du mal à garder mon sang froid. Le feu était mon pire ennemi, avec les loups-garous, et ma seule et maigre consolation dans cette affaire fut de voir ces derniers déguerpir comme des chiens après avoir été confrontés à un Lion. Mettant mon bras en casquette devant mes yeux, je cherchais du regard l'auteur de cet incendie, et je le trouvai à demi-conscient sur le caniveaux. Il mériterait peut-être que je le laisse brûler, lui aussi. Non seulement j'avais horreur que l'on me désobéisse, je n'aimais pas me battre avec quelqu'un à mes cotés, mais lorsque cette personne en question se débrouillait pour tout chambouler et mettre ma propre vie en danger... Je ne ressentais pas une haine envers lui en particulier, puisque je haïssais tout le monde, mais je lui en voulais pour cette terrible preuve d'inconscience. Ma gorge laissa échapper une toux, due à l'intoxication, mais je m'élançai entre quelques chemins de flamme tracés par le liquide sur le sol. Aucun barrage ne m'empêchait de rejoindre William, je lui pris donc le bras et le força à se relever d'une manière brutale qui aurait pu lui faire reprendre conscience. Ma vision porphyrique était si floue et si éblouie qu'il me fallait vite reprendre une apparence humaine si je ne voulais pas devenir aveugle. Et je dut garder les yeux fermés, m'occupant pendant ce temps d'enrouler le bras du garçon autour de mon cou et ainsi de le soutenir, pour que mes pupilles humaines s'habituent à la vision du feu.

Mes forces s'amenuisaient et je venais de perdre une grosse quantité d'énergie en redonnant à mon corps ses muscles mous et très limités. Je tirais néanmoins le conseiller hors de cet incendie sans trop d'efforts, car le sport me permettait de m'entretenir en dehors de ma force surnaturelle lorsque je devenais vampire. La sirène des camions de pompier retentissait, et je me dépêchais de m'éloigner suffisamment pour ne plus ressentir la chaleur épaisse qui m'étouffait. Toute la noirceur de la nuit reprit sa clarté lorsque mes canines s'allongèrent. Sans pitié pour William, mon corps aussi redevenait aussi glacé que la neige. Je pu mettre les voiles avant l'arrivée des pompiers en courant et en me déplaçant de manière totalement irréaliste. J'entrais dans une rue du quartier est, toujours, mais beaucoup plus proche d'Alavan. L'endroit étant calme et mes sens calmés m'indiquant que nous étions les seules présences, je m'y arrêtais. Je déposais, sans chercher la douceur, le garçon contre un mur et je me mit accroupi face à lui. Assez proche, je gardais mon apparence soit disant effrayante et blafarde pour poser une main gelée sur le visage du conseiller. Lui agrippant le menton pour le forcer à relever le visage, et pour que la froideur de ma peau lui fasse reprendre conscience, je l'obligeai à me regarder et je le fixai d'un air totalement vide.

« La prochaine fois que tu me désobéis, je te tue. » lâchais-je sur un ton menaçant sans même prendre la peine de m'assurer qu'il allait bien... Du moins pour le moment.
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William R. Nothern

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeMar 21 Sep - 0:44

Le trou noir. Rien, jusqu’à ce qu’une voix tout d’abord indistincte se fit plus clair dans son esprit et le tira de l’inconscience : « La prochaine fois que tu me désobéis, je te tue ». La douleur réinvestit brusquement tout son corps. Son bras gauche était engourdi et lui donnait l’impression d’être en feu. Le sang battait à ses tempes, lui donnant la migraine. Ce fut avec beaucoup de peine qu’il entreprit d’ouvrir les yeux pour identifier l’auteur de ces paroles dont il ignorait encore être le destinataire.

Les paupières mi-closes, il eut un brusque mouvement de recul qui le fit heurter le mur de briques avec l’arrière du crâne. Tyler se tenait accroupi devant lui, blême, impénétrable. Il le dévisageait comme s’il essayait de lire en lui, le sondant de ses yeux terribles de froideur.

C’était la première fois qu’il voyait le tueur à gage sous son apparence vampirique, il paraissait plus hostile et dangereux que d’habitude. Pourtant, William se réjouit intérieurement de le voir, même s’il était loin d’être la personne la plus amicale du monde, ils faisaient tous deux partie du même camp, ce qui faisait d’eux des alliés et non des ennemis. Mais en jetant un œil alentours et ne voyant personne, il comprit que l’avertissement de Tyler lui été adressé. Il réalisa aussi qu’il était celui qui lui était venu en aide lors de l’échauffourée des lycans. Alors il ravala sa salive et tenta de s’expliquer. Mais au moment où il inspirait profondément pour parler, un violent accès de toux le fit se tendre en deux. Quelque chose dans sa poitrine l’oppressait. Il avait dû inhaler trop de fumée lors de l’incendie et sa dépendance au tabac ne devait pas jouer en sa faveur.

Après un certain temps, il articula d’une voix enrouée ces quelques mots :

-Je suis désolé.

Ses excuses, quoique énoncées sur le ton de la sincérité – même si William ne pensait pas avoir à s’excuser pour avoir été tabassé – n’eurent pas l’effet escompté. Le vampire resta figé dans son mutisme et arbora une expression de mépris. Sa lèvre supérieure était secouée de soubresauts comme s’il tentait de réfréner une pulsion provenant du plus profond de son être.

William s’appuya sur son bras valide pour se mettre debout tandis que Tyler s’était éloigné, alarmé par des bruits de pas. Enfin sur pied, il examinait ses blessures lorsqu’un « Psst » le tira de son examen. Il dirigea son regard vers le monticule de poubelles qui étaient entassées devant une maison en bois, contrastant avec les bâtiments de briques rouges des environs, et reconnut l’opulent Cyprian, dissimulé par un monceau de cartons vides.

-William ! l’interpella-t-il, tout bas.

-Cyprian ? Qu’est-ce que tu fais ici ?

-Chut ! Moins fort ! se récria-t-il dans ses dents. Le vampire est toujours là ?

Le jeune homme balaya le périmètre du regard et constata que Tyler était introuvable.

-Je ne le vois pas, répondit-il en clopinant vers le buraliste.

Il était pantelant et en sueur, comme s’il venait de courir un marathon. Ses vêtements étaient déchirés sous son tablier, laissant de gros bouts de chair à l’air libre qui débordaient sur les côtés. William s’étonna aussi de le voir sans chaussures.

Le gras de son menton vibrait quand il ajouta :

-Oui, j’ai dû me transformer pour arriver jusqu’ici, c’est plus facile de traîner ma vieille carcasse en loup-garou et je passe plus inaperçu comme ça. Tu vas bien, Will ?

La lumière émise par l’incendie était si forte qu’elle avait alerté le vieil homme, il avait accouru dehors pour voir ce qu’il s’y tramait et avait surpris des lycans s’enfuir et ensuite Tyler quitter les lieux, chargé du corps inerte du jeune conseiller. Inquiet, il les avait suivis à distance sans se faire repérer grâce à ses dons de lycanthrope, puis il avait orchestré une petite diversion pour parler à William en privé.

-Je commence à m’habituer à la douleur, répondit-il narquois.

Une tuile tomba d’un toit voisin et se brisa sur le trottoir. Cyprian leva le nez vers le ciel et comme il ne vit rien de suspect, il déclama :

-J’espère que ça te servira de leçon, ne revient plus traîner dans le coin. Si tu tiens vraiment à acheter mes cigarettes, je t’enverrai un colis, c’est mieux comme ça.

Cyprian n’avait pas compris que discuter avec lui manquerait plus à William que de misérables cigarettes !

-Je reviendrai, je serai juste plus prudent. En prenant un taxi, je ne risquerai rien, fit-il avec une grimace – son bras le lançait de plus en plus.

-Tu ne comprends rien, ma parole ! grogna-t-il, en le poussant par le bout de son ventre rebondi. En venant me voir tu te mets doublement en danger... En tant qu’affilé des vampires, tu entres en territoire ennemi, notre race n’hésitera pas à s’en prendre à nouveau à toi, surtout que tu es connu d’une grande majorité vu ta position au conseil de la ville. Mais, ce n’est pas tout, si les vampires apprenaient à propos de tes petits escapades chez un lycan, ils risqueraient de te voir comme un traitre ! Es-tu sûr d’avoir choisi ton camp en fin de compte, William ?

-Je ne trahis personne, j’ai encore le droit de choisir mon fournisseur de tabac, non ? D’ailleurs, j’ai perdu mes cartouches… soupira-t-il.

Cyprian ramassa derrière lui un sac en plastique qu’il tendit au jeune homme. Il inspecta le contenu : tout ce qu’il avait acheté était là, ainsi que son briquet fétiche que le buraliste avait dû sauver des flammes. William lui était vraiment reconnaissant de cette attention.

Même rallié aux vampires, il ne pouvait s’empêcher d’avoir des réflexes humains. Cyprian prenait soin de lui à sa façon, comme un père qu’il n’avait jamais eu. Il ne comprenait pas pourquoi les vampires et les lycans avaient tant d’aversion pour leurs races respectives. Pour lui, ils étaient tous égaux. A part les pouvoirs surhumains qu’ils possédaient, ils n’étaient pas si différents des humains en somme. Ils avaient des parents, des enfants, ils travaillaient, ils mangeaient, tombaient malades…

William ne haïssait pas les loups-garous, il haïssait certains loups-garous, ceux qui s’en était pris à lui ce soir ou ceux qui l’avait rudement éconduit du BarWest, dont Tobias, ou encore ceux qui l’empêchait de mener à bien ses projets au conseil municipal. Mais jamais il ne les haïrait au point de vouloir les exterminer. Il n’avait éprouvé qu’une seule fois ce genre de haine, un sentiment d’exécration si fort qu’il dût par la suite en garder la marque indélébile sur sa conscience et ce fut pour son père adoptif : Mircea Basarab. Il se dit qu’il fallait sans doute être né à Rheyjall pour trouver un sens à cette guerre. S’il ‘était prononcé en faveur du clan d’Amanda Solen, s’il avait épousé leurs idéaux et travaillait pour eux dans le but de prendre le contrôle de la cité des Aurores, c’était uniquement pour se faire une place parmi les vampires. De cette alliance, il espérait beaucoup plus que le poste de conseiller municipal et de pion dans le jeu d’Amanda, il voulait qu’ils aient assez confiance en lui pour en faire l’un des leurs à part entière. S’il devenait vampire, plus jamais il n’aurait à craindre de revoir l’œil de la mort, car il serait immortel.

Enfin, c’était ainsi qu’il voyait les choses, il ne se doutait pas une seconde que comme tout être vivant, les vampires étaient mortels… Il n’avait encore parlé à personne de son ambition de devenir vampire, s’il l’avait fait, peut-être l’aurait-on mis au courant, mais en attendant, il se confortait dans cette illusion, guettant le moment opportun et la personne idéale pour le changer.

Il sortit le briquet du sachet et le lustra du pouce pour le nettoyer, en souriant à Cyprian. Sur le fond d’un tableau clair-obscur, proche d’une aube nouvelle, le miroir d’argent lui renvoya l’image d’une ombre furtive…
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Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeMer 22 Sep - 16:56

Je desserrai la pression lorsque je le vit tousser. Je ne devais pas oublier qu’étant un humain, ce garçon n’avait peut-être pas l’habitude de ce genre de chose. La seule réponse qu’il me donna me parut faible mais m’apaisa néanmoins. En fait, c’est ce que je voulais entendre même si je n’appréciais pas tellement des excuses. Tout ce que je voulais, c’est être sûr qu’il avait compris la leçon. Je le lâchai donc pour le laisser reprendre son souffle mais je gardai un œil sur lui. Son bras avait plus de mal dans ses mouvements que l’autre, il devait être blessé. Il valait peut-être mieux que je l’emmène à l’hôpital ou bien chez un de nos médecins spécialisés. Si cette histoire s’ébruitait, il risquait de devenir la risée chez le clan adverse. Je savais que si Amanda apprenait tout ça, elle allait réclamer une lourde vengeance. Je devrai probablement me lancer à la recherche des trois fils Lowan et les égorger uns à uns. Mais si c’était aussi simple, croyez moi qu’ils ne seraient plus de ce monde. Je fit quelques pas en arrière et m'éloignai un peu du conseiller. J'allais le laisser reposer un peu avant de le remettre debout pour le soigner. Cependant, mes oreilles frétillèrent lorsqu'un son anormal retentit dans la rue. Les camions de pompiers s'éloignaient déjà, il y avait donc une présence proche, et j'entendais le bruit de ses pas. Ne voulant pas me faire surprendre, je fis signe à William de ne pas bouger et je commençais à me diriger vers la première zone non éclairée que je trouvai. Je n'allais pas abandonner mon blessé, mais je préférais me camoufler afin de surprendre un potentiel ennemi qui tenterait de nous agresser. Je me hissais sur une benne, n’ayant pas de mal à soulever mon corps grâce à la force surnaturelle de ma nature, et je me retrouvais en quelques bonds sur le toit d’une maison basse, contre laquelle j’avais déposé mon protégé. Puis-je réellement l’appeler ainsi ? Je l’avais secouru ce soir, mais c’était bien la première fois. Et la dernière, je l’espère. De là haut, j’observais toutes les zones d’ombre avec clairvoyance dans l’espoir de voir apparaître une silhouette qui confirmerait mes doutes. Effectivement, je vis quelqu’un. Son odeur infâme de clébard mal léché appuya mon hypothèse quant à sa nature. Je m’abaissai, prêt à bondir du toit, mais le son de sa voix m’arrêta. Il s’adressait à cet humain comme s’il le connaissait. Je posais mes mains sur le sol et attendis patiemment d’en savoir un peu plus. Ce n’était pas tant la curiosité qui m’empêchait de les rejoindre sur le moment, mais j’avais de larges doutes quant à la fidélité de William. Il est vrai que n’étant pas un vampire, ce dernier pouvait très bien s’allier au clan adverse… Le voir discuter avec ce loup-garou me laissa de marbre. Un frisson glacé s’empara de mon estomac et je senti mon ventre se durcir. Les yeux plissés, je les observais et les écoutais grâce à mon ouïe développée. Je pensais en même temps que ma pitié sera nulle lorsque j’arracherai la gorge de ce cher conseiller. La traîtrise est peut-être la chose que je supporte le moins avec la désobéissance. Je n’avais encore jamais vu ce chien véreux, et je n’étais même pas sûr qu’il fût bien parmi les rebelles. Cependant il s’agissait d’une de ces créatures que je détestais plus que tout. Les membres raidis par cette découverte, je restai immobile en attendant de m’assurer que cet homme que je venais de sauver était bien un traître. Néanmoins, rien dans leurs paroles n’appuya ces doutes. Au fur et à mesure de leur conversation, deux idées venaient en moi. Ou bien ils essayaient de me mener en bateau afin de me faire penser que William Nothern était bien un des miens, ou bien ce dernier était terriblement idiot… Je ne pouvais pas décider de son sort sur de simples soupçons, je préférais en parler à Amanda et laisser cette dernière me donner LA mission, ou s’entretenir avec son conseiller. J’en avais assez entendu. Je détestais cette manière qu’ils avaient de parler, le plus doucement possible, en croyant que je ne sentirais rien. Étais-je à leurs yeux, assez stupide pour m’éloigner et le laisser seul ? Pensaient-ils réellement qu’ils me verraient revenir, les mains dans les poches et sifflotant, laissant ainsi le temps à ce vieux bougre de s’échapper ? Non, quelque chose clochait. Et ils allaient payer cette insolence. Je me relevai subitement, et je descendais comme une araignée sur le mûr. Je me fichai d’être vu ou non, et je fini par sauter pour atterrir de manière souple près de William. Toujours sous ma forme vampirique pour pouvoir effectuer toutes ces choses irréalistes, je poussais l’humain pour l’empêcher de m’avancer vers cet ennemi, au cas où il y aurait songé. Bien sûr en me voyant, l’autre devint plus méfiant, peut-être avait-il compris que je n’étais pas simplement venu me mêler à leur conversation. Qu’il soit simple marchand ou non, il allait regretter d’être sorti de chez lui.

« Il ne reviendra plus ici, seul et en pleine nuit. » lançais-je sur un ton froid, en gardant mon visage tourné vers ce lycan mais en fusillant l’humain du coin de l’œil.

Trouvant que j’avais laissé assez de répit à ce loup-garou, j’écartais les bras tandis que des griffes de glace poussèrent au bout de mes ongles. Je m’avançais ensuite à grande vitesse, probablement assez vite pour ne pas laisser le temps à ce lycan de fuir et tandis qu’il tentait de me blesser au visage avec l’une de ses pattes, je me baissai et plantais mes pieux gelés dans son estomac. Mon autre main fit de même sur son bras droit et je le poussais violemment contre le mur pour l’y plaquer. Je ne voulais pas lui laisser le temps de se débattre ou de se défendre, alors j’ouvris la gueule et je plantais mes crocs dans sa gorge pour lui arracher la chair, les muscles et lui sucer le sang… Ma main plantée dans son ventre s’était retirée au cas où elle devrait stopper son autre patte.

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William R. Nothern

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Âge du personnage : 27
Quartier habité : Alavan district
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Fiche d'identité
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Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Vide
MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeSam 2 Oct - 17:20

William se tourna pour ne pas avoir à supporter ce spectacle. Cyprian poussa un gémissement à moitié étranglé dans sa gorge adipeuse et ce fut le signal, le jeune politicien s’éloigna. Le vampire sur sa proie, il ne prêterait pas attention à sa désertion. Il était trop tard, rester serait vain et ne servirait qu’à alimenter les cauchemars de ses nuits sans repos.
Il marchait dans les rues, chancelant et épuisé, tant bien physiquement que moralement. La ville s’éveillait petit à petit, les odeurs sucrées des pâtisseries d’une boulangerie toute proche virent chatouiller son appétit. Il ne s’y arrêta pas. Il n’était plus qu’une ombre prête à disparaître sous les rais perçants du soleil levant, avançant sans jamais reprendre son souffle, sans écouter son corps qui saturait son cerveau de messages de douleur. Le regard bas, il défilait comme dans une marche funèbre, en silence, sous les yeux effarés de quelques lève-tôt qui le dévisageaient sans le reconnaître. La rosée du petit matin mouillait son visage de fines perles cristallines qui adoucirent quelque peu le feu de ses joues fébriles. Levant le menton, il distingua l’astre de vie brûler dans une fusion d’or et de rubis, son œil impitoyable perché sur la cime d’un gratte-ciel du quartier d’Alavan. La lumière, trop forte, lui arracha une larme.
Il ne ressentait rien, sa conscience était en sommeil comme si elle s’était annihilée elle-même dans un pur réflexe défensif, pour ne pas avoir à affronter l’horreur de la réalité. Il ne faisait qu’avancer, encore et encore, sans penser aux conséquences de cette nuit.
Lorsqu’il reprit ses esprits, il était chez lui, dans son appartement de l'hôtel Othrann. Il verrouilla la porte, convaincu que Tyler viendrait pour lui réclamer des explications sur ce lycanthrope, explications qui lui répugnait à divulguer. Il n’avait plus mal, une souffrance plus intense que les maux de la chair lui tisonnait l’âme. Il enleva ses vêtements sales et déchirés puis les jeta aux ordures avant de se faire couler un bain. Lorsque la baignoire fut remplie aux trois quart, il s’immergea dans l’eau fumante.
« Cyprian est mort » pensa-t-il. Tyler était un tueur à gage, un homme de main froid et sans pitié qui haïssait les loups-garous plus que tout. Une haine aveugle, dictée par une culture dont il ignorait les origines, corrodait la raison de la majorité des vampires.
En venant à Rheyjall il pensait échapper à la malédiction qui l’avait poursuivi toute sa vie, mais la mort continuait à toucher tous ceux qui étaient cher à son cœur. D’abord son père, assassiné pour quelques pièces, ensuite sa mère, morte de remords et de honte dans le sang des poignets qu’elle avait elle-même lacéré, et maintenant Cyprian, tué pour s’être inquiété de sa santé.
Il sortit une cigarette et son briquet du sachet qui se trouvait au bord de la baignoire, mais au moment où il allait prendre la première bouffée de fumée, il enleva la cigarette de sa bouche et l’écrasa dans un cendrier. Il ne fumerait plus. Il n’irait pas non plus travailler à la mairie aujourd’hui. La tête complétement immergé sous l’eau, il ruminait sa vengeance. S’il était plus qu’un homme, il aurait peut-être pu sauver Cyprian, mais il n’était que lui et déjà trop affaibli par la rixe des fils Lowan, il n’aurait eu aucune chance contre un vampire. Il fallait qu’il en devienne un lui-même, défiant la mort par une transformation contre-nature, elle cesserait peut-être de le hanter. Mais il devait trouver un vampire en qui il pouvait avoir confiance, une personne qui lui expliquerait comment devenir l’un d’entre eux, si toutefois c’était possible. Il pensa à Alice mais elle était la fille d’Amanda et pourrait compromettre ses plans… Il lui faudrait trouver un allié hors du conseil et de son entourage.
En attendant, il resterait à l’écart de la vie politique de la cité des Aurores, quelques jours devraient suffire pour que les évènements de cette nuit se tassent. On ne devait pas le voir dans cet état au conseil, cela soulèverait beaucoup trop de questions qui risqueraient de le faire tomber en disgrâce et il était persuadé que Tyler, tout comme lui, ne voulait pas que cette affaire s’ébruite.
Il sortit la tête de l’eau, tout rouge d’être resté trop longtemps en apnée, il prit son portable et téléphona à la mairie pour leur dire qu’il était souffrant et ne viendrait pas travailler pendant quelques jours. Puis, il appela Alice, elle pourrait l’examiner et lui dire quoi faire pour son bras.
« Si elle me demande ce qu’il m’est arrivé, je répondrai que je suis tombé dans des escaliers, elle devrait me croire comme je n’ai aucune marque de griffure… Elle n’ira pas parler à sa mère d’un simple accident, ou si elle le fait, cela ne devrait pas éveiller les soupçons quant à mes liens avec un lycan. Je dois absolument garder leur confiance… »
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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Sociopathe antipathique, cruel et perturbé.


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MessageSujet: Re: Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron]   Un bras cassé contre des cigarettes. [Tyler/Aaron] Icon_minitimeSam 18 Déc - 17:36

Il y a certains moments où l’on doute clairement de soi-même. En l’occurrence, je me demandais si j’avais bien fait de rester pour le secourir plutôt que de me lancer à la poursuite de ces trois bâtards ivres. Je m’étais dit qu’au vu de son état, qui était plus grave que je ne l’avais pensé, il ne pourrait peut-être pas retrouver le chemin sans croiser le chemin d’un autre de ces monstres. Mais en restant à ses cotés, même en l’amenant à l’abri et en surveillant les environs, il avait trouvé le moyen de jouer la provocation en parlant haut et fort à cette bête, comme pour commettre l’affront de m’oublier. J’avais maintenant quelques doutes à propos de ce garçon, et il devait comprendre qu’il n’échappera pas à un court interrogatoire avant que je ne sois certain de ses intentions. Il n’était pas vampire, il n’avait pas grandi dans nos règles et nos manoirs. Il était arrivé de nulle part, et il me semble d’après certains vieux journaux que ses origines ne sont pas Rheyjalliennes. À sa place, personne ne se permettrait de jouer ainsi la carte du mystère et de jouer avec les nerfs et la patience du vampire pour essayer d’épater tout le monde. Il devait faire son travail, nous aider et nous expliquer ses plans, point. Son arrogance m’agaçait sérieusement et je tenais à lui faire comprendre que dans sa position, il avait sérieusement intérêt à ne jamais prendre d’initiative sans en avoir parlé à quelqu’un avant. Je me fichais éperdument qu’il ne me dise rien à moi, je préférais d’ailleurs qu’il ne me prenne pas pour un messager, mais s’il agissait dans son coin, s’il osait se croire supérieur à nous et tenter de nous aider face aux loups, seul, il ne tiendra pas longtemps. Il mourra soit par un vampire énervé par son insolence, soit par un lycan qui aura décidé de lui régler son compte. Ces bêtes n’étaient pas si stupides qu’ils n’y paraissent, sinon nous ne serions pas en train d’élaborer des plans pour les éradiquer.

Je plantais mes crocs dans ce vieillard, étouffant ses gémissements en le plaquant contre un mur. Le sang lycanthrope était bien meilleur que celui d’un humain, mais je ressentais de l’amertume ainsi qu’une certaine saveur plâtrée, gâcher ce festin. La vieillesse, probablement. Il devait être impur, transformé ainsi durant sa jeunesse. Cependant les combats que j’avais failli mener ainsi que les courtes attaques que j’avais dressé face à ce vieil homme m’avaient donné soif. Le feu aussi avait ranimé ma haine et mes pulsions. Je détestais les flammes. Alors que je me nourrissais allègrement, sans chercher à m’arrêter, j’avais cet inconvénient de ne plus me focaliser sur le monde extérieur. C’est pourquoi je ne m’aperçu pas un seul instant que l’humain avait mit les voiles. Quelque chose qui ne jouera certainement pas en sa faveur, j’en étais certain. Lorsque le relâchais brusquement le corps inerte et totalement vidé de ma proie, je regardai autour de moi en m’essuyant le menton. Il me le paiera. Je passerai chez lui, un soir, et je le menacerai. Je ferai clairement comprendre à cet idiot que je détestais sa manière d’agir, et encore plus de me fausser compagnie alors que je n’en avais pas terminé avec lui. S’il n’était pas des nôtres, je l’aurais tué.

Je nettoyai le sang que j’avais sur le visage et les mains à l’aide de la chemise de ce loup-garou, puis je sortis un briquet de ma veste. Je mis de longues minutes avant de réussir à brûler les vêtements de cet homme et d’enflammer son corps par la suite. Je ne devais pas laisser de trace de mon ADN sur lui, nous avions déjà assez d’ennuis avec les rebelles pour que les policiers doivent s’en mêler. Quoique les vampires aient une très forte influence sur la police, et qu’ils sauraient facilement étouffer l’affaire s’il y a. Je m’éloignai ensuite en posant une cigarette sur mes lèvres et en l’allumant avant de ranger définitivement mon briquet. Marchant dans la ruelle sous mon apparence humaine, je tirais quelques taffes avant de prendre mon téléphone cellulaire en main pour composer le numéro d’Amanda. Mais je tombais sur sa fille au bout du fil. Peu importe, elle transmettra.
« Tout est calme à l’est. » fis-je sans même adresser une salutation, « pas de mouvement rebelle ce soir. J’y ai également trouvé le jeune politicien, agressé par les Lowan. »
Je ne lui laissais même pas le temps de me répondre. Je n’avais pas envie de parler, alors je faisais vite et ne disais que l’essentiel, comme à chaque fois. Je pris une bouffée de fumée le temps de la laisser me répondre puis je recrachai la fumée sous forme d’une masse brumeuse devant mon visage. Mes rapports ne comportaient jamais mon avis personnel, sauf si on me le demandait. J’analysais dans ma tête la situation, mais je ne faisais qu’exposer les faits à mon interlocutrice. C’est pourquoi les seuls mots qui suivirent ne furent que :
« Il semblait connaître personnellement un lycan, mais je l’ai tué et il s’est enfuit. Je rentre au nord. » Puis je raccrochai avant de ranger le portable dans une poche et de me concentrer sur la vision que j’avais à travers la fumée de ma cigarette. Je vais probablement rentrer au quartier nord et passer le reste de la nuit à vadrouiller par là, en attendant soit un appel à l’aide, soit un ordre, soit un mouvement suspect. J’irais dormir au matin comme à chaque fois. J’oubliais presque cet épisode au fur et à mesure que le tabac que j’avais aux lèvres rétrécissait à vue d’œil. Une fois sorti du quartier est, je jetai ma cigarette au sol, l’écrasai du pied puis je continuai sombrement la marche.



[FIN]
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