La cité des Aurores
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 Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ]

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MessageSujet: Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ]   Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ] Icon_minitimeSam 27 Mar - 21:54

Il y a des sommeils auxquels on voudrait ne pas être arraché.
Embrumée, Constance sent son esprit émerger lentement, prolongeant encore cette demi conscience dans laquelle elle se sent bien, où aucune question, aucun doute ne peut espérer l'atteindre. La chaleur des draps qui enveloppent son corps nu berce ses substituts de songe, elle sourit de l'odeur fraîche envahissant ses sens à chaque inspiration. Sa chair est pesante, sa conscience tarde à se faire entendre. D'un mouvement lascif, elle se tourne, juste pour caresser un peu la douceur qui l'enveloppe. Un jais de lumière cogne alors sur l'écran de ses paupières. Son nez se fronce.

Elle ouvre les yeux, à grand peine. Une lueur aveuglante traverse les fins rideaux qui bordent la fenêtre, caressant son visage de toute la force que lui procure cette heure tardive. Un mal de crâne fugace la réveille, tout juste assez long pour lui faire reprendre conscience. Elle baille. Elle se redresse. Les questions commencent à émerger doucement.
D'un regard circulaire, elle parcourt lentement la chambre du regard. C'est une petite pièce coquette et chaleureuse, dont les meubles sont de bois et le lit de broderies printanières. Un bouquet est posé sur sa table de chevet, à côté d'une lampe dont l'abat-jour n'est pas sans lui rappeler l'après guerre. Tapisserie, rideaux et draps ont été mariés avec goût, donnant à l'ensemble une jolie douceur. Dans la lumière atténuée du jour, elle ressemble aux chambres de poupées avec lesquelles Constance jouait quand elle était môme.

En regardant de plus belle, elle aperçoit sa malle en plastique aux pieds du lit, à côté d'une chaise où ses vêtements ont été déposés, propres et secs. Déstabilisée, pour ne pas dire légèrement perdue, mademoiselle s'extrait donc de son lit douillet et entame d'enfiler le jean et le chemisier qu'elle portait la veille. Se faisant, elle s'aperçoit avec stupeur que ses écorchures ont été pensées, sa cheville soigneusement bandée, par Dieu sait exactement quel ange gardien. Un peu décontenancée, elle tire les rideaux pour examiner son reflet dans la glace, pâli par le sommeil et les chocs de la veille. En remettant un peu d'ordre dans sa chevelure blonde, le résultat paraîtrait presque normal.

Après une timide hésitation, mademoiselle se décide enfin à mettre le nez hors de la chambre, pour se retrouver entre les murs d'un couloir étroit. Quelques photos ont été dispersés par ci par là, donnant à ses sauveurs un visage familial, un homme, une femme et deux bambins pour la plupart. Tous arborent un sourire éclatant, presque intimidant de joie de vivre, bien que sur chaque cliché, l'homme paraisse plus réservé que le reste de la troupe. Photographe incorrigible, Constance évalue la qualité de ces images avec admiration. Et, de sa sensibilité à fleur de peau, elle s'émerveille face au bonheur qu'elle peut lire dans les traits qu'elle évalue en silence. La logique aurait voulu qu'elle atterrisse dans un commissariat, pas au beau milieu de la petite maison dans la prairie. A la fois emballée et intimidée par ce qu'elle découvre, elle se décide finalement à emprunter l'escalier qu'elle devine au fond du couloir.

La maison est grande, spacieuse. Ses propriétaires ont eu le talent de mêler un cadre imposant au charme désuet des jolies choses. Habituée à n'avoir vu que les extrêmes d'une richesse austère et d'une modestie séduisante, Constance découvre avec plaisir que certaines personnes peuvent marier une situation confortable et un goût des choses simples. Elle fait halte devant chaque photo, chaque portrait, chaque meuble, tant pour admirer l'harmonie de cette demeure que pour retarder la rencontre de ses habitants. Rattrapée par sa bonne éducation, l'idée d'une affreuse indiscrétion la dissuade malgré tout de s'attarder. Une série de bruits claquants lui parvient depuis le fond de la pièce principale, elle trouve donc le courage de faire chemin vers leur provenance.

En poussant timidement une porte, elle tombe sur la cuisine de la maison, dans laquelle une femme semble occupée à faire le petit déjeuner pour l'armée roumaine. Impressionnée par la quantité de nourriture préparée et trop bien élevée pour interrompre cette femme, Constance se fige. Elle la regarde timidement passer d'un bout à l'autre de la pièce, se décide enfin à refermer la porte derrière elle. Enfin, madame se rend compte de sa présence. Elle tourne vers la jeune fille un regard dont la surprise se transforme vite en une satisfaction pétillante.

" Ah, tu es réveillée ! "

En un sourire doux, mademoiselle acquiesce. La beauté de cette femme est renversante, explosive, naturelle, de celles qui incitent à baisser le regard mais refusent de le laisser s'arracher à la contemplation de sa puissance.

" Je t'en prie, assieds toi. Il faut que tu manges quelque chose. "

Un nouveau sourire, et la voilà repartie dans ses préparatifs. Gênée, Constance amorce un mouvement vers la table mise puis s'assoit, dans un ultime effort pour ne pas laisser son éducation la figer complètement. Elle observe la blancheur étincelante de la cuisine en silence, puis la quantité invraisemblable de denrées alimentaires, elle qui n'a encore absolument pas faim. C'est au bout de quelques secondes d'inertie qu'elle se voit poser des crêpes dans son assiette.

" Il faut que tu manges. " répète la femme, en un sourire qui se veut certainement rassurant.

Constance sourit légèrement, elle prend précautionneusement ses couverts et entame de découper une crêpe, pas très convaincue. Trop de questions lui nouent encore le ventre.

" Excusez moi mais... murmure t'elle finalement d'une voix douce, reposant ses couverts. Enfin, je vous remercie pour tout, vraiment, mais je ne comprends pas. Comment est ce que je suis arrivée là ?
- Ce sont mes garçons qui t'ont ramenée. D'ailleurs, je crois qu'ils arrivent. "
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Aaron L. Lowan

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MessageSujet: Re: Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ]   Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ] Icon_minitimeSam 27 Mar - 22:58

    Une folle soirée pour deux garçons préparés à faire les idiots. Ils s'étaient habillés chaudement pour affronter le froid, mais vêtus de vieux vêtements parce qu'ils savaient qu'ils allaient rapidement les déchirer. Munis de leurs fameux rollers, et après avoir fait croire à leur père qu'ils n'allaient pas faire de bêtises, ils s'étaient lancés dans la ville en direction du quartier nord. Des dizaines d'idées fusaient dans leurs esprits malicieux, et leur premier rendez-vous fut à l'hôtel Otthran, où ils s'amusèrent à débarquer dans le hall pour mettre un peu de pagaille dans tout ce luxe. Mais ceci, c'était simplement pour qu'un membre du clan des vampire les reconnaisse et les prenne pour cible. Lorsqu'enfin un homme se mit à les poursuivre, ils prirent la fuite plus au nord en terrifiant par des cris comme 'Attention ! Chaud devant ! Poussez vous !' les passants qui étaient dans leur chemin. Lorsque la nuit tomba entièrement et qu'ils empêchaient les gens d'être tranquille chez eux, ils se firent rattraper par l'homme qui les poursuivait. Ce dernier commença par les menacer. Il leur affirma que les jumeaux n'allaient pas s'en tirer si facilement ce soir et qu'il allait s'occuper d'eux. Ce n'était pas la première fois, et c'était exactement le genre de liens que recherchaient les deux gai lurons qui aimaient se battre. Profitant de la rue qui se désertait et de l'obscurité qui les empêchaient de voir grand chose, l'homme dévoila sa vraie nature lorsque son visage vira au blanc presque translucide. Ses yeux étaient totalement vides et il poussa un feulement digne d'un félin, affichant clairement les quatre crocs luisants qui reflétaient la lune. Michael et Axel le narguèrent par des provocation puis tentèrent de fuir, mais malgré leurs roller l'homme les rattrapa en moins de deux. Il s'agrippa à Axel et le fit tomber sans ménagement. Le lycan se transforma dans son instinct de survie et se dégagea de l'emprise en repoussant son ennemi avec force. Michael arrivait, dans le même état poilu que son frère. Ils se débarrassèrent de leurs rollers et rugirent en s'avançant vers le vampire. Mais leur adversaire préféra garder la vie et abandonna le combat en fuyant, dans l'espoir de les recroiser plus tard avec ses compagnons.

    Les jumeaux ressentaient trop de frustration pour reprendre forme humaine. Ils se mirent alors à courir vers le nord en espérant que personne ne les voit ainsi, et surtout pas une famille de vampire. Il faisait nuit et ils étaient en territoire ennemi, tout ce que leur avait interdit leur père. Les loups-garous coururent vers les quelques arbres qui entouraient le lac Aurora, tout au nord de la ville. En sentant une présence, ils tentèrent tant bien que mal de se cacher dans un buisson. Là, ils virent une jeune femme qu'ils n'avaient jamais vu, appuyée contre un arbre, haletante et blessée. Est-ce qu'elle s'était faite agressée ? Venait-elle de la rivière, du fleuve peut-être ? Quoiqu'il en soit, ils décidèrent de lui porter secours et sortirent de leur cache pour aller vers elle. Seulement ils oublièrent vite qu'ils n'étaient pas d'un visage très rassurant, et ce devait être soit les mugissements qui s'échappaient de leurs gorges, soit le large museau couvert de crocs qu'ils avaient à la place du nez qui effraya la jeune femme. Elle voulu courir mais s'effondra au bout de quelques mètres, inerte.

    « Oh non, on l'a tué ! » s'exclama Axel.
    « Elle est trop jeune pour mourir d'une crise cardiaque ! » lui répondit son frère en tâtant le pouls de la belle endormie.

    La sentant vivante, ils décidèrent de la porter et, ne pouvant pas retourner en ville pour l'emmener à l'hôpital dans cet état, ils firent le tour en se cachant de nombreuses fois, pour finalement frapper à grands coups contre la porte d'entrée de leur maison. Ce fut Alan qui les accueillis à coup de reproches sévères et durs, mais son visage perdit de son autorité lorsqu'il aperçut la jeune femme que portait Axel dans ses bras poilus. Le père la prit et l'installa sur le canapé tandis que Grace accourait déjà vers elle pour s'assurer que tout allait bien. La suite, les deux garçons ignoraient ce qu'il put se passer puisqu'ils furent envoyés et punis dans leur chambre par l'autorité de la famille. Tout ce qu'ils surent, c'était que l'inconnue resta ici, sous les soins de leur mère, parce qu'Alan avait peur qu'une fois à l'hôpital elle raconte qu'elle avait aperçu deux loups garous lui foncer dessus...

    Le lendemain, ils s'étaient levés de bonheur. Ils voulaient aller réveiller cette jeune femme et la connaître, lui dire qu'elle avait du rêver la veille et espérer qu'elle aurait perdu la mémoire à leur sujet. Mais Grace leur ordonna de se tenir tranquille. Elle leur demanda d'aller faire les courses plutôt, et Michael finit par accepter de s'y coller. Une fois son jumeau parti, et Alan occupé à la mairie par son travail, il ne restait que la femme médecin qui faisait le petit déjeuner et l'étudiant en week-end qui ne faisait absolument rien. Grace lui avait répété plusieurs fois de ne surtout pas être brutal avec la jeune femme, bien que les jumeaux étaient parfois maladroit sans le vouloir.

    Alors qu'Axel s'installait devant la télé en bougonnant parce que sa mère venait de lui interdire d'aller voir l'inconnue, il entendit néanmoins un morceau de la conversation entre les deux femmes. Il se leva donc, en même temps sous l'emprise de l'odeur alléchante des crêpes, puis se dirigea vers la cuisine avec l'impatience de rencontrer cette femme qui ne l'avait pas vu sous ses meilleurs atouts.

    « Salut ! Ça va mieux ? » lâcha-t-il sur un ton enjoué et prenant au passage une crêpe pour la poser avec un 'plotch' dans une assiette.

    Il s'empara d'un pot de nutella et regarda la jeune femme avec un grand sourire, avide de la connaître ! Fourrant une cuillère dans le chocolat, il allait pour se servir mais devant le regard réprobateur de sa mère, se ravisa et tendit le pot à l'inconnue. Les invités d'abord, c'est vrai.

    « Faut qu'tu manges, maman elle a dit. » plaisanta le jeune homme en regardant sa mère d'un œil malicieux, « Tu peux lui faire confiance, elle est médecin. » ajouta-t-il sur un ton plus sérieux.

    Il prit place à table, juste en face de la jeune femme, avec pour seule pensée que Michael allait rater des crêpes, hahaha !

    Grace éteignit la gazinière, enleva le tablier qu'elle avait autour de la taille puis passa instinctivement une main dans les cheveux de son fils avant d'annoncer.

    « Je dois aller travailler. » - elle se tourna vers Constance et lui accorda un sourire chaleureux et accueillant - «  Restez ici autant de temps que vous le voudrez, il vous faut vous remettre de vos blessures. Si vous avez la moindre question ou si vous avez besoin de quelque chose, mon fils, va rester avec vous. Je ne peux pas rester car j'ai déjà pris du retard, je vous laisse mon numéro de téléphone si quelque chose ne va pas. »

    Elle posa un papier avec son numéro ainsi que son prénom et son nom devant la jeune femme puis partie enfiler ses talons et son manteau.

    « Moi je m'appelle Axel ! » s'écria l'étudiant, tout fier, en espérant que son invitée se présente également.
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MessageSujet: Re: Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ]   Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 1:37

La porte s'ouvre effectivement, sur la silhouette haute et tranchée d'un garçon, probablement du même âge qu'elle ou presque, affublé d'une musculature presque titanesque. Constance accuse cette nouvelle donnée en silence, échaudée par un univers inconnu. Elle le regarde avancer, prendre sa crêpe et la poser dans son assiette avec fermeté, intimidée. A la question qui sort de sa bouche, elle ne parvient pas à répondre autrement que par un sourire mince et un vague hochement de tête. Constance n'est pas une jeune fille particulièrement timide. En réalité, elle est plutôt ouverte aux rencontres et aux discussions animées, d'ordinaire. Mais se retrouver assise dans une cuisine qu'on ne connaît pas, avec une femme digne des publicités pour maison parfaite qu'on ne connaît pas non plus et un garçon qu'on ne connaît absolument pas mais qui, par contre, nous a sauvé la vie... ça déstabilise, étrangement. Elle a les nerfs à fleur de peau, à tel point qu'elle s'en veut soudain horriblement de l'empêcher de se servir. Pour la peine, elle empoigne vivement le pot de nutella et en barbouille prestement sur sa crêpe afin qu'il ait le droit d'y toucher... tout en ayant une aversion prononcée pour le nutella, bien sûr.

Il parvient à la dérider un peu malgré tout, lui arrachant pour la première fois depuis son arrivée un sourire spontané aux taquineries qu'il lance à sa mère. Elle commence à découper quelques morceaux de crêpes que le nutella n'a pas atteint, ce même sourire aux lèvres, qui s'efface lorsque la femme annonce son départ. Elle se fige. " Je dois aller travailler ". Mais... " je ne peux pas rester ". Mais... Et une fin de phrase qu'elle ne comprend pas. Mais... Elle la regarde griffonner son nom et son numéro de téléphone, figée soudain sur le petit papier.
Ahurie, elle ne parvient à réagir lorsque la voix puissante du garçon s'élève à nouveau. Elle relève le regard vers lui, décontenancée. Un bruit sec lui indique bien vite que la porte a claqué, qu'elle est à nouveau seule avec un homme qu'elle ne connaît pas, dans une maison dont elle ne sait rien, pas même la localisation. Un sourire un peu gêné lui fend les lèvres, désolée qu'elle est d'être une si pauvre compagnie. Mais reprendre pied devient difficile. Elle doit chercher un instant la tournure de sa phrase pour finalement répondre lentement.

" Et moi Constance, enchantée. Merci aussi pour... Enfin sans ton frère et toi je serais morte aujourd'hui. Je ne comprends pas bien comment vous m'avez retrouvée ni pourquoi je ne suis pas en miettes étant donné que je suis persuadée d'avoir vu ces loups ou ces... Je ne sais pas ce que c'était ... "

Elle fronce les sourcils. Les questions reviennent en masse. Mais elle ne veut pas l'importuner, ni paraître ingrate auprès d'un garçon à qui elle doit la vie. Peut être a t'elle eu une hallucination. Peut être qu'avant de sombrer dans le coma, son cerveau a raté une case et lui a causé cette vision étrange. Ou alors, elle en a rêvé quand elle s'est évanouie. Mais ce souvenir est tellement distinct. Elle pourrait le raconter dans les moindres détails, depuis les gueules animales et incohérentes sorties des buissons jusqu'à son évanouissement. La montée d'adrénaline, le réveil, l'ultime tentative de fuite, le refus de mourir dévorée... Peut on réellement inventer un tel sentiment ?
Soit, c'est un fait, elle est complètement paumée.

Baissant le regard sur sa crêpe, elle renonce à manger définitivement. Elle prend son assiette et la tend vers Axel, espérant que son appétit le trompera et qu'il ne verra pas cette effroyable tentative d'échappatoire au supplice nutritionnel.

" Tu en veux ? Je n'aime pas le nutella, en fait... "

Donner toutes ses crêpes alors que seule la première est couverte de nutella, c'est un coup de génie !
Un nouveau sourire, encore plus désolé que le premier. Pour le coup, elle se sent un peu idiote. Il faut vraiment qu'elle soit déstabilisée pour aller barbouiller sa crêpe d'une substance qu'elle ne digère même pas tellement elle la trouve infecte.
Elle pose l'assiette entre eux et se résout finalement à le regarder plus longuement que quelques fractions de secondes entre deux instants de gêne. Il est plutôt mignon, en fait. Son visage est ouvert, expressif et il a le regard de sa mère, pétillant comme un feu d'artifice. Le genre de personne qui peut te faire avoir un infarctus en s'exclamant soudain quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qu'il disait avant. Elle aime bien ce visage. Plus une personne est expressive et plus son portrait sera intéressant. En tant que photographe comme en tant que femme éprouvant grandement le besoin d'être rassurée, Constance est heureuse d'être tombée face à ce genre de caractères. Il est plus facile d'être rassuré par quelqu'un de rassurant que par un bloc de glace, après tout.

" Où sommes nous exactement ? Les personnes avec qui je suis partie ne m'ont jamais parlé d'une ville dans les parages. Oh, d'ailleurs... vous avez retrouvé quelqu'un d'autre ? "

Forcément, son regard se fige en une expectative inquiète. Forcément, elle espère qu'il lui affirmera avoir retrouvé cinq autres personnes, toutes en bonne santé, installés dans les divers recoins de cette maison. Elle a beau connaître l'improbabilité de cette éventualité, elle l'espère. Parce qu'envisager la mort de tous ceux qu'elle avait engagés ne l'aide pas à prendre la situation sur le ton de la légèreté. Parce que ça dramatise complètement les choses de se dire qu'on est la seule rescapée d'un périple a priori sans risque, échouée dans une ville qui ne figure sur aucune carte. Donc oui, elle le regarde, le suppliant presque de lui répondre oui. Et de lui expliquer du même coup comment deux créatures qui ne ressemblaient ni à des loups ni à des ours ont pu apparaître sous son regard et la laisser intacte. Pourquoi deux garçons de vingt ans se baladaient en plein forêt à une heure si avancée de la nuit. Elle a beau se sentir affreusement gênée à la simple idée de l'importuner avec tout ça, elle a besoin de comprendre certaines choses. Après ça, elle pourra espérer se détendre autant qu'on voudra... avec un peu de chance.
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MessageSujet: Re: Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ]   Méfie toi de l'ours qui dort [PV. Axel ] Icon_minitimeDim 28 Mar - 2:06

    Grace partie, il ne restait plus que Axel et sa crêpe... Et la jeune femme, bien sûr ! Mais sur le moment il savourait sa crêpe en attendant qu'elle se présente. Alors qu'il mâchait ce qu'il avait dans la bouche avec appétit et entrain – c'est tout juste s'il ne faisait pas 'mmmhh' tellement il aimait cela – il écouta la réponse de la demoiselle et enfourna la dernière bouchée goulûment avant de se dire qu'il devrait peut-être montrer plus d'élégance devant une demoiselle, quand même. Ses parents étaient tellement mieux élevés que lui ! Cependant, ce n'est pas comme si ses joues étaient gonflés ou s'il devait pousser pour faire rentrer la nourriture. Non, il mâchait et avalait vite, et ceux qui le connaissaient disaient toujours qu'il avait une 'grande gueule'. S'ils savaient à quel point c'était vrai... Le temps qu'il finisse d'avaler cette saveur délicieuse de nutella, il en profita pour réfléchir à la réponse qu'il pouvait bien donner à Constance. En attendant, il s'essuya les mains sur une serviette et fit un sourire niais à la jeune femme avant d'avaler enfin. Axel passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et s'assura avec sa langue qu'il n'y avait pas de chocolat sur ses dents avant de sourire naturellement.

    « On se promenait juste... »

    Il se posait des questions sur la manière d'aborder le sujet des loups. S'il ne disait rien, elle allait garder le doute en elle quoiqu'il arrive, et cela pouvait peut-être dégrader ses opinions ou cela pouvait même leur nuire ! Il pouvait toujours lui faire croire que ça n'était qu'un rêve, qu'il n'y avait jamais eu de loup, mais si elle découvrait la vérité un jour, elle lui en voudrait peut-être... Quoiqu'il en soit il ne pouvait quand même pas se permettre de tout lui révéler sans même la connaître. Qui sait, peut-être le prendrait-elle mal, peut-être serait-elle effrayée, peut-être pourrait-elle se mettre en danger ?

    « Ben... En fait, ils t'auraient pas fait de mal, t'en fais pas pour ça. » répondit-il sur un ton hésitant en détournant le regard.

    Pourquoi fallait-il toujours que lorsque l'image d'un loup apparaissait, elle soit négative ? Les loups sont nos amis, les loups sont gentils, élégants, majestueux, et ils sont les cousins proches du meilleur ami de l'homme ! Axel était le meilleur ami de l'homme ! Tandis que ces chauves souris, imitatrices du héros préféré du lycan, faisaient toujours peur aux humains, elles représentaient le danger et l'ombre qu'il fallait chasser au plus vite ! Qui sait, peut-être qu'un vampire n'aurait pas cherché à sauver cette jeune femme mais à la dévorer. Alors qu'il se levait pour reprendre une seconde crêpe, la jeune femme lui tendit son assiette en affirmant qu'elle n'aimait pas le nutella.

    « T'aimes pas le nutella ? » s'écria-t-il aussitôt, choqué par cette révélation.

    Comment pouvait-on ne pas aimer cela ? Il avait l'impression d'avoir une extra-terrestre en face de lui. Une fille qui venait du ciel, de l'espace ou de sous terre, une fille pas humaine du tout ! Jusqu'à ce que la vérité lui revienne en plein fouet, c'est lui qui n'était pas vraiment humain. Il se demandait pourquoi elle avait tartiné sa part si elle n'aimait pas cela, mais l'appel de la nourriture fut plus puissant que les questions, et l'homme enroula la crêpe du dessus en souriant comme un enfant comblé. Il leva la crêpe jusqu'à sa bouche lorsque splatch ! Il fit tomber un morceau sur sa chemise et la tâcha de chocolat.
    Axel poussa une petite plainte boudeuse et reposa sa crêpe dans l'assiette avant de s'essuyer à nouveau les mains et de prendre la serviette pour bien étaler la tâche sur le tissu. C'est qu'il n'était pas expert en ménage, et c'est tout juste s'il se rendait compte qu'il ne faisait qu'empirer les dégâts. Pourtant, ce n'est pas faute de lui avoir répété plusieurs fois...

    « Rhôôôô, ça part pas ! »

     « Où sommes nous exactement ? Les personnes avec qui je suis partie ne m'ont jamais parlé d'une ville dans les parages. Oh, d'ailleurs... vous avez retrouvé quelqu'un d'autre ?  »

    Axel se figea avant de fixer la table et de remonter lentement les yeux vers Constance. Il leva une main et s'ébouriffa les cheveux d'un air embarrassé.

    « On est à Rheyjall, la meilleure ville du monde ! Mais euh... Elle est pas très connue. » - il se mordit légèrement la lèvre inférieure et son attitude embarrassée se fit nettement voir parce qu'il n'arrêtait pas de s'ébouriffer la touffe de cheveux qui s'élevait maintenant au dessus de sa tête - « J'suis désolé pour tes amis... Mais on a retrouvé personne d'autres pour le moment. » fit-il sur une moue timide.

    Si des corps avaient été retrouvé ce matin, son père l'aurait su et il aurait appelé pour l'annoncer. Hors ce n'était pas le cas, donc soit ils avaient été trouvés comme Constance, soit ils gisaient au fond du lac ou coincés entre deux rochers du fleuve comme beaucoup avant eux. Axel abandonna sa tâche et laissa ses cheveux tranquille. Il se tourna vers une armoire et en sortit deux verres qu'il remplit avec du jus d'orange.

    « Au fait, t'as soif ? J'irais pas tout rapporter à ma môman si tu manges au moins une crêpe ou un fruit. » lâcha-t-il avec le sourire pour essayer de détendre l'atmosphère, et surtout de détendre la jeune femme qui avait l'air bien nerveuse et bien timide.
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