La cité des Aurores
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 Je t'aurais ! [Tyler]

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Joey N. Ryans

Joey N. Ryans

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Je t'aurais ! [Tyler] Vide
MessageSujet: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeJeu 6 Jan - 20:19

    « Admirez son panache mesdames et messieurs ! La force du superbe, du splendide Joey qui… - PAF – fracasse ses ennemis sans aucune – PAF – pitié ! Attention messieurs dames, Jo la terreur va nous faire une – PAF – splendide démonstration de ses muscles ! Et regardez-moi cette – PAF – droite renversante, et il enchaîne aussitôt sur l’uppercut de la moooort – PAAAF –
    Monsieur Ryans ? C’est à vous. »

    Le boxeur se calma, interrompu dans sa frénésie par l’assistant de l’arbitre qui venait le chercher. Il regarda le sac de sable sur lequel il venait de se défouler, tordit son cou de gauche à droite pour se le décoincer, ce qui provoqua quelques petits craquements dont il avait l’habitude, puis il sautilla vers l’entrée de la salle en donnant quelques coups au hasard devant lui, évitant soigneusement d’envoyer son interlocuteur au sol. Depuis le temps qu’il attendait, et le match précédent qui n’en finissait pas. Il s’agissait de son premier tournoi depuis qu’il avait repris ce sport, mais il allait bien mener son quatrième tournoi en espérant ramener un trophée à sa coatch, Stella. Lorsqu’il arriva sous la foule bruyante, il leva les poings comme il avait l’habitude de faire, déclenchant des cris d’encouragement et frimant à mort. Il observait le public rassemblé autour du ring en grimpant sur ce dernier et passant souplement entre les cordages. Il s’amusa d’ailleurs à parcourir la salle du regard et fut certain de reconnaître certains visages de ses anciens fans ! Cette vision l’émut tellement qu’il afficha un sourire bête, heureux comme tout de voir des fans fidèles qui reviennent même après deux ans d’inactivité ! L’homme était tellement fier qu’il se promit de se donner à fond pour ce match, afin de leur montrer qu’il n’avait pas perdu de sa vigueur ! Il s’adossa à l’un des quatre petits poteaux qui tenaient les cordes et but de l’eau en regardant son adversaire débarquer de l’autre porte et traverser la foule dans des acclamations lui aussi. Ils se saluèrent mais n’eurent pas le temps d’échanger quelques mots car leurs coatch les préparaient déjà. Joey enleva ses gants, mit son protège dents puis ré-enfila ses gants rouges. Avant que le combat ne commence, il jaugea son ennemi du regard.

    Presque aussi grand que lui, mais moins costaud des épaules. À première vue, le boxeur avait ses chances sur le plan physique. Cet ennemi aux cheveux blonds lui rappelait un peu son élève, avec peut-être plus de muscles mais moins imposant que le professionnel cependant. Ses épaules étaient en revanche bien carrées, et son torse incroyablement poilu. Heureusement les poils étaient clairs, ce qui rendait la vue pas si désagréable… L’analyse de Joey se transforma bien vite en matage et il observa sous le short de son adversaire des cuisses fermes et bien souples, qu’il imagina très vite allongées et écart…. Non ! Ce n’était pas le moment de penser à ça ! Secouant légèrement sa tête pour se reprendre, il s’avança au centre lorsque l’arbitre le lui ordonna. Ce dernier leva un bras, siffla puis se recula tandis que la terrible bataille démarrait. Pif ! Paf ! Les coups pleuvaient ! Joey était obligé de s’abaisser à quasiment tous les coups car la technique de son ennemi portait sur le visage apparemment. Mais alors qu’il se penchait pour éviter le poing, il frappa le genou qui s’était levé vers lui pour ne pas se faire avoir. L’ennemi le martelait et lui se vengeait en frappant avec force dans les poings de l’adversaire. Au bout d’un moment, il réussit à se défendre assez fort pour que le bonhomme se recule en repliant son bras, un peu déséquilibré. Joey, qui attendait avec impatience cette occasion, lui sauta dessus en entamant un uppercut qui se logea droit sur l’estomac de son adversaire. Il profita que son ennemi soit plié en deux, le souffle coupé, pour enchaîné en le frappant au visage et joignit ses deux poings pour les abattre avec force sur le dos de l’homme en poussant un petit cri rageur.

    Le blondinet tomba au sol en se tordant de douleur et l’arbitre fit reculer Joey pour commencer le décompte. L’adversaire se releva furieusement. Et alors que Jo le cogneur, c’était son surnom sur le ring, commençait à bien se sentir dans le match et en pleine forme, il vit les yeux de l’individu changer de couleur pour virer au noir. Oh non, pas encore ! La dernière fois qu’il avait vécu ça, il avait frôlé la mort et passé cinq mois dans le coma ! Joey eut un mouvement de recul. Il regarda autour de lui, mais seul l’arbitre s’était aperçu de cet étrange phénomène et avait froncé les sourcils. Cependant il ne sourcilla pas, devant croire qu’il hallucinait. Un grognement bestial s’échappa de la gorge du loup-garou. La foule croyant que c’était volontaire pour se redonner du courage, elle l’acclama, et Joey se sentit soudainement bien seul. Il eut à peine le temps de se remettre en position que la créature lui fonçait dessus. Joey se jeta sur le côté pour éviter le simple coup de poing qui venait d’arracher le poteau en envoyant valser des cordages, provoquant des exclamations de stupeur dans le public. Le boxeur se retourna et tenta de ruer de coups son adversaire, mais ce dernier les évita presque tous avant d’en asséner un droit sur l’estomac de Joey. L’humain se sentit soulevé et projeté un mètre plus loin, tombant sur le sol le souffle coupé. Mais c’était injuste ! Si encore il n’y avait pas tout ce monde, Joey pourrait se défendre avec des coups interdit par son sport mais qui pourraient lui sauver la mise ! Et puis il n’avait pas ses armes à feu sur lui. Il eut à peine le temps de se relever en haletant que son ennemi venait de le bousculer avec tant de violence qu’il passa par-dessus le ring et tomba face contre terre dans le public. Pas un pour le rattraper, bande de nazes ! Joey se releva en crachant sa protection au sol et en serrant la mâchoire. Il se jeta plus en avant et roula pour éviter la bête sous forme humain qui avait sauté du ring pour essayer de l’écraser. Bon sang mais il en avait après lui ou quoi ? L’humain se releva mais pas assez vite, car il sentit son adversaire l’agripper à la gorge. Il allait se défendre, essayer de le frapper, mais il ne sentit aucune pression autour de sa nuque. Youhou ? Le loup-garou le regarda avec des yeux vide, le lâcha, puis s’écroula sur le sol. Une tâche de sang se formait au niveau de sa poitrine. Joey regarda sur le côté et aperçut un homme ranger son arme et partir sous les cris de la foule qui ne l’avait pas vu.

    « Eh ! »

    Il le reconnaissait, c’était le beau ténébreux après qui Joey courrait à ses heures perdues ! Plusieurs fois il l’avait invité à manger quelque chose, à boire un verre, à aller faire un tour… Mais jamais il n’obtint de réponse favorable ! Qu’est-ce qu’il faisait ici ? L’humain se lança à sa poursuite, bousculant sans le vouloir plusieurs personnes sur son chemin, s’excusant à chaque fois et s’engageant dans les couloirs du bâtiment. Il finit par rattraper Tyler et posa une main sur son épaule pour l’arrêter.

    « Attends ! Pourquoi t’as fait ça ?! »

    Il en était certain. Tyler est raide dingue de lui ! Il a vu que le boxeur peinait face à cette créature, alors il est venu à sa rescousse. Un amour fou, vous dis-je !
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeVen 7 Jan - 20:00

Il me fallut environ trois jours pour mettre un nom et une adresse sur ma cible, mais une demi-heure suffit pour trouver le bon moment pour l’atteindre. Je devais patiemment attendre que l’artiste retourne sur scène afin de lui offrir la mort qu’il devait absolument désirer : En public. J’avais affaire à un boxeur qui sortait rarement de chez lui si ce n’était pour ses matchs et ses entraînements. Ces satanés bêtes ne connaissent que la triche, laisser un loup-garou devenir boxeur c’est comme si j’avais décidé de pratiquer la course à pieds ! Je m’engageais dans les couloirs de ce complexe sportif, m’orientant suivant les maigres indications qui s’y trouvaient. Je n’avais pas l’habitude de venir dans ce genre d’endroit, qui contenait trop de monde à mon goût. Lorsque je musclais ou que j’entretenais mon corps, je le faisais chez moi avec le matériel adéquat. J’avais largement la place dans mon manoir pour cette activité sportive et j’étais seul, définitivement seul et tranquille. Quoi de mieux que le calme et le silence totale, avec pour seules perturbations les entraînantes mélodies du métal frottant contre mes instruments, ou encore mon souffle saccadé après quelques entraînements ? Je préférais m’épuiser seul chez moi avec la certitude de ne recevoir aucune visite. De toute manière, si j’en recevais quand même, je n’allais pas ouvrir. Ils font chier ces gens à venir vous déranger sans prévenir avant… Hum. Me voilà donc sorti de chez moi, armes à la ceinture et prêt à remplir à bien ma mission. Amanda m’avait donné une nouvelle cible et, afin de ne pas perdre la main, j’avais décidé de m’y mettre maintenant. Et puis il valait mieux pour moi que j’en fasse le plus possible, tant que j’en suis encore capable. Car viendra bien le jour où je tomberais dans un piège… Et quelque chose me disait que ce jour était de plus en plus proche. Ma nouvelle proie était un rebelle qui avait été aperçu plusieurs fois en train de vandaliser certains de nos territoires. Il avait notamment pris le risque de mener une enquête sur l’hôpital depuis qu’il y avait passé un séjour à cause de son sport et qu’il y fut mal traité. Je devais donc l’éliminer avant qu’il ne termine ses découvertes et qu’il ne fasse un rapport trop précipité à son chef. De là où je me trouvais, j’entendais les hurlements d’une foule en délire, ce qui me confirma que je ne devais plus être loin du but. Je m’avançais donc en suivant les bruits et je poussais une porte à deux battants pour me retrouver parmi un groupe de jeunes personnes qui criaient le nom de leur idole afin de l’encourager. Deux personnes se battaient furieusement sur le ring, mais ma cible n’y était pas. Je restais donc debout, raide comme une ombre, puis j’attendis avec patience le prochain combat en espérant ne pas avoir raté celui qui mettrait ma proie en scène. Heureusement, ce n’était pas le cas. Je le vis arriver, avec la même tête que j’avais vue sur les photographies de lui. Hagard et prétentieux, il rejoignit son adversaire sur le terrain d’une manière parfaitement sereine. Je le suivais du regard, la main plongée dans ma veste et serrant la crosse de mon arme en cherchant le bon moment pour agir. Alors que le match venait de démarrer, je pu aisément reconnaître le combattant d’en face. Joey Ryans était un emmerdeur de première que je croisais régulièrement sur mon chemin, surtout en ce moment. Je savais qu’il était policier, et qu’il devait forcément posséder un diplôme dans l’institut de connerie ou encore l’école de lourdeur inégalée jusqu’à présent. J’avais beau l’envoyer balader un nombre incalculable de fois, lui faire comprendre qu’il ne m’intéressait pas et parfois même allant jusqu’à le frapper, il insistait toujours. La seule raison pour laquelle je ne l’avais pas tué, c’est qu’il était totalement inoffensif pour moi, qu’il était humain et qu’il semblait respecter ma personne. Ce n’était pas un ennemi, pourquoi le tuerais-je ? Quoique s’il continuait d’être aussi emmerdant, je n’allais pas tarder à lui loger une balle perdue. Je les regardais se livrer la première place, me disant que l’humain possédait véritablement des ressources surprenantes. Pourquoi faisait-il son idiot alors qu’il était capable d’être un battant redoutable et volontaire ? Face à moi, il se faisait passer pour un minable... Était-ce le genre qu’il se donnait pour plaire ? Je le trouvais pitoyable et ridicule. Malheureusement pour lui, le combat dégénéra et après qu’il ait vaincu son adversaire pour la première manche, ce dernier se mit en colère et changea d’attitude très étrangement. Cette fois je sortis mon arme et je m’avançais vers le ring. Je vis Joey tomber de l’estrade et éviter de justesse son ennemi. Lorsque ce dernier le prit à la gorge je saisis cette occasion pour prendre le temps de viser et pointer le canon de mon arme sur lui. Le coup de feu ne s’entendit pas dans la foule, car mon arme était silencieuse. Le loup-garou en revanche tomba raide mort devant son adversaire. Je secouais la fumée qui s’échappait de mon jouet, puis je rangeais ce dernier à sa place dans la doublure de la veste tandis que je faisais demi-tour et m’en allait sans que personne ne m’aperçoive. Personne… Sauf l’emmerdeur. Alors que je m’engageais dans les couloirs encore déserts pour partir annoncer la mission accomplie à ma patronne, j’entendis la voix du boulet de service dans mon dos. Je continuais mon chemin, espérant qu’il comprenne que je n’avais pas envie de lui accorder un peu de mon temps, mais c’était raté. Il m’arrêta et mon réflexe premier fut de me dégager de sa poigne en exécutant un coup d’épaule bref en avant et en lui faisant face pour le fixer d’un regard meurtrier. Il n’allait pas me lâcher si facilement, donc je sortis mon arme de nouveau et la pointait sur son crâne.

« Casse-toi ou je te tue. »

Je n’avais évidemment pas de compte à lui rendre, et j’espérais qu’il n’insiste pas. Je savais que le menacer de cette manière était peut-être le seul moyen de m’en débarrasser. Et encore, je n’en étais pas totalement certain puisque je n’avais pas encore essayé. Il allait devoir se trouver un autre ténébreux après qui courir parce que c’était plus gênant qu’amusant, dans mon cas. Je n'avais évidemment pas l'intention de répondre à sa question, puisque je n'avais aucun compte à rendre à cet homme.
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Joey N. Ryans

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MessageSujet: Re: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeDim 9 Jan - 14:06

    Le voilà lancé dans une course poursuite infernale dans le dédale infernal du complexe sportif ! Peu de gens s’y baladaient, mais les rares que l’on croisait étaient obligé de se plaquer contre le mur voisin pour ne pas se faire bousculer par le boxeur qui rattrapait les pas rapide du beau ténébreux. Après avoir hélé ce dernier plusieurs fois en vain, probablement parce que le vampire devait être plongé dans ses pensées, le sportif finit par l’arrêter gestuellement en posant simplement sa main sur son épaule. Il haussa les sourcils devant la manière dont se dégagea Tyler et ne put réprimer une sensation d’attendrissement. Le pauvre, il avait cru que Joey allait le frapper et a eu peur ! Mais non mon grand, tonton Joey ne frappe pas les jolis hommes comme toi ! Tyler faisait penser à cet animal sauvage en voie d’extinction qui nous prenait pour un braconnier alors que nous cherchions juste à le mettre en sécurité.

    L’orphelin n’eut pas le loisir de dire quelques mots qu’il se retrouvait avec le canon d’une arme dangereusement pointée sur lui. Il se tourna et regarda derrière lui, se demandant si son interlocuteur ne visait pas quelqu’un d’autre, une personne qui venait d’apparaître et qui, par exemple, avait pour intention de faire du mal à Joey ? Ce dernier fut touché de ce geste, jusqu’à ce qu’il se rendit compte que c’était bien lui la cible. Mais quelle mouche prenait cet homme ? Il devait probablement être mort de trouille, le pauvre. Il faut dire qu’en face d’une carrure musclée et imposante telle que celle du boxeur, il y avait de quoi avoir un peu peur ! Pourtant, Tyler n’avait rien à craindre. Il serait d’ailleurs beaucoup plus en confiance s’il se laissait draguer et s’il acceptait de flirter avec le séducteur ! Persuadé que Tyler ne tirerait pas mais quand même prudent, il leva les mains paumes ouvertes devant l’arme pour bien montrer qu’il n’avait ni arme ni instrument de défense. C’est bon maintenant, le jeu a assez duré, Tyler n’avait plus besoin de le repousser, ils étaient seuls et pouvaient bien se laisser aller un peu, non ?

    Bizarrement, cette situation ne l’effrayait pas plus que cela. Au contraire, elle l’excitait ! Il s’imaginait maintenant plaquer le beau ténébreux contre un mur pour l’embrasser sauvagement, tout en retournant l’arme contre lui pour prendre le contrôle. Quoique si Tyler garde l’arme, après tout, ce ne serait pas si désagréable. Conscient que ce genre de pensées n’allait pas lui sauver la mise, il adressa un sourire mielleux à son interlocuteur.
    « Oh, calme ! J’suis pas un ennemi moi ! » s’exclama-t-il sans s’avancer, car il préférait quand même ne pas prendre de risque même s’il était sûr que le vampire n’appuierait pas sur la gâchette. « Je te veux aucun mal, tu m’as sauvé la mise tout à l’heure face à ce type, il n’allait peut-être pas se contenter d’un K.O ! »
    Joey se mordit la lèvre devant le regard que lui lança le brun. Non pas par effroi, mais dieu qu’il était sexy avec cet air meurtrier ! Ca ne faisait qu’augmenter son désir de l’entraîner dans son vestiaire et de lécher tout son corps allègrement. Joey retient toi, ou bien il va encore te frapper et s’énerver. Plus Tyler le repoussait, plus Joey le désirait. Il voulait absolument goûter à ce fruit interdit et avait la ferme intention de continuer jusqu’à ce qu’il y parvienne ! Ses pensées furent interrompues par des bruits de pas dans le couloir. Des agents de sécurité étaient probablement à leur recherche après ce meurtre, et la foule en délire s’était soit enfuie, soit lancée elle aussi à la suite du boxeur qui avait quitté précipitamment la salle. S’ils voyaient que ce dernier avait rattrapé l’assassin, ils le considèreraient comme un héros qui avait réussi à arrêter un tueur ! Cela dit, Joey savait bien que ce n’était pas de cette manière qu’il obtiendrait le corps de Tyler. Et pour beaucoup de choses, le sexe passe bien avant chez lui.

    Joey regarda le visage de Tyler d’une manière un peu anxieuse. Il ne voulait pas que son beau ténébreux se fasse arrêter. D’autant plus que s’il l’aidait et, mieux encore, le sauvait, il allait obtenir les bonnes grâces de son brun ! Il tendit la main, posant la paume à plat sur le canon de l’arme inquiétante et continuant de regarder l’assassin.
    « Fais pas le con, ils arrivent ! Je peux te faire sortir par derrière si tu me laisse t’aider, je ne vais pas te manger ! »
    Il en fallut de peu pour que le boxeur ne remplace pas le mot sortir par prendre. Joey ou l’art de bien comprendre ce que pensent les gens. Il était toujours persuadé que Tyler n’agissait que par instinct de défense, car Joey l’inquiétait un peu, et qu’il était cet animal quasiment inoffensif qui ne voulait pas se faire manger par les chiens. Il était en revanche inconcevable pour Joey que son interlocuteur soit un sociopathe qui le tuerait de sang-froid et sans regret. Tyler n’était pas comme ça, quelle idée ! Tyler avait tout d’un homme sain, beau, ténébreux, excitant et sexy dans son genre. Il allait bien finir par craquer, un jour ou l’autre, et le boxeur sera là pour lui faire vivre un moment tellement magnifique que le vampire en redemandera, c’est certain !
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Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeJeu 13 Jan - 2:08

Ce genre de menace faisait généralement son effet. J’avais rarement vu quelqu’un resté planté devant moi alors que le danger de mort pesait sur sa tête. J’avais affaire à un total abruti et inconscient qui plus est, car je voyais bien que ce n’était pas le courage qui l’animait. La seule chose qui m’empêcha de le descendre fut de voir ses mains se lever, signe qu’il n’était pas si fou que ça. J’avais décidé de lui laisser une courte minute pour s’expliquer et me convaincre de l’épargner. Jusqu’ici, il commençait très mal la manœuvre dans ses justifications. S’il était un ennemi, il serait mort depuis longtemps déjà vu toutes les fois où il était venu me casser les pieds. Peu importe. Il n’était qu’un humain, ne représentait aucun danger et je ne voulais pas gâcher mes balles. Si je le tuais, on risquait de me voir faire car j’entendais du monde arriver. Ça ne voulait cependant pas dire que j’étais certain de l’épargner. Et il avait plus de chance de se prendre une balle dans la tête s’il continuait de me tenir la grappe ici. Le boxeur jouait maintenant la carte de la flatterie en me rappelant ma grossière erreur de lui sauver la vie. J’aurais peut-être dû attendre que ce lycan en ait fini avec lui avant de lui ôter la vie, ça m’aurait évité ce genre de situation ! J’avançais brusquement mon arme et la lui collait sur la tempe, le menaçant du regard et lui ordonnant de trouver quelque chose de mieux, parce qu’il n’allait pas passer l’après-midi sinon. Si encore il se retournait et partait à toutes jambes, je pourrais le laisser vivre… Quoique non, j’étais forcé de le tuer puisqu’il m’avait vu assassiner son adversaire. Il ne s’en sortira pas. Ma décision prise, mon doigt commença à appuyer sur la gâchette. Ce type n’était pas dangereux, mais il avait cette manie agaçante de me regarder comme personne d’autre n’osait le faire ! Je n’aimais pas cette arrogance qui se dégageait de lui. Non seulement il n’avait pas peur de moi, mais j’avais parfois l’impression qu’il croyait des choses à mon égard, qui étaient bien évidemment fausses. Pour qui me prenait-il ? Je préférais me croire paranoïaque plutôt que d’admettre qu’il m’observait avec envie. Autrement, j’aurais dirigé mon arme vers l’emplacement exact de son cerveau et lui aurait ôté toute sa virilité d’un simple coup de feu. Au lieu de ça, je pointais le canon vers une coquille que je soupçonnais creuse. Cela expliquerait qu’il soit boxeur, peut-être s’était-il pris trop de coups sur la tête mais qu’importe, je m’en fichais. J’allais donc le descendre sans plus hésiter, lorsqu’il prit de nouveau la parole. Les pas se rapprochaient, c’était donc sa toute dernière chance de s’en sortir vivant. Car je n’allais pas rester bien sagement dans ce couloir à parler avec cet homme le temps qu’on me découvre l’arme à la main et que je sois démasqué. Personne ne m’avait vu, du moins il me semble, et je devais profiter de cette situation. L’inconscient posa sa main à plat sur mon arme. Comment pouvait-il être aussi sûr de lui ? Son comportement m’écœurait au plus haut point et je n’avais qu’une seule envie, celle de lui faire amèrement regretter la confiance qu’il s’accordait lui-même… ou qu’il me faisait. Cependant il sortit la première chose censée, et je n’appuyais donc pas. Quel avantage aurait-il à me faire sortir ? Je fis rapidement le tour de la question. Je l’avais peut être sauvé d’une grande défaite, mais je ne voyais pas l’intérêt pour lui d’aider un assassin. D’autant plus que c’était le genre d’homme loyal et juste, ce super héros qui impressionne tous les marmots et que les gens admirent. Même si je n’avais pas confiance en cet homme, je me rendis vite compte que je n’avais pas l’embarras du choix non plus. Si je cherchais la sortie moi-même, je risquais soit de tomber sur des gens de la foule, d’être retrouvé ou bien d’atterrir dans des lieux possédant des caméras de sécurité car, heureusement pour moi, il n’y en avait pas ici. Je baissais donc légèrement mon arme en fixant Joey d’un œil mauvais. Il croyait que j’avais peur de lui, mais pour qui est-ce qu’il me prenait ?

« Très bien, je te suis. Mais ne t’avise pas de me tromper. » lui fis-je en espérant qu’il prenne ma menace au sérieux, cette fois. Je n’étais pas un bisounours ! C’était la première fois que je tombais sur un homme qui ne me prenait pas au sérieux, et je devais à quel point c’était désagréable et énervant ! Je connaissais quelqu’un d’autre qui me prenait à la légère aussi, mais là c’était différent. Le ‘petit’ Daurora me voyait comment l’enfant que j’étais lorsque nous nous sommes connus, et je faisais de même. C’était bien la seule personne avec qui je n’étais pas l’assassin froid et ennuyant de maintenant, et je n’avais certainement pas l’intention de faire une exception pour cet idiot d’humain ! Gardant mon arme en main et lui faisant signe d’avancer, je le suivit avant que la foule n’apparaisse à l’angle du couloir, espérant ne pas croiser qui que ce soit sur notre chemin. Alors que je me trouvais derrière le boxeur, mon pistolet restait braqué sur lui, le bout touchant régulièrement son dos pour lui rappeler que je n’étais pas d’humeur à me laisser aller (comme toujours), et que je ne plaisantais surtout pas. Qu’il ne s’avise pas de me faire tomber dans un piège, car je n’hésiterais pas une seule seconde à le descendre. J’espère aussi qu’il ne profitera pas de la situation car ce genre de chose avait le don de me mettre en colère. Enfin, le simple fait de devoir le confier à lui me donnait presque la nausée, et j’hésitais à l’abandonner là pour sauter par la fenêtre, chose stupide puisque j’avais de fortes chances de tomber sur quelqu’un une fois dehors. Et ce n’était pas bien difficile de faire le rapprochement entre un meurtre, et un homme louche qui saute par une fenêtre pour s’enfuir. Non, je n’avais pas le choix, je devais le suivre. Et c’est avec calme heureusement que je le faisais.
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MessageSujet: Re: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeVen 14 Jan - 3:13

    Il ne semblait pas tellement convaincu de l’innocence pourtant é-vi-dente de Joey ! Ce dernier se demandait pourquoi Tyler avait besoin de garder son arme braquée sur lui. Le boxeur lui n’avait pas les siennes sur lui, quoiqu’il ne les aurait probablement pas sorties face au vampire. La seule raison qui aurait pu le pousser à prendre les menaces de Tyler au sérieux et à riposter, c’est si ce dernier se comportait ainsi avec son patron, ou bien avec l’une des personnes sur qui l’humain avait décidé qu’il n’arrivera jamais rien. Mais il n’en était rien de tout cela, et le boxeur se sentait serein avec pourtant la seule personne avec qui il ne devrait pas l’être. Cela dit, Joey ignorait que Tyler était un vampire, un assassin, qu’il avait massacré des familles, des pères, des mères, des enfants et commit des atrocités qui refroidiraient surement l’humain si ce dernier l’apprenait. Il est clair que s’il connaissait le fond de la pensée de son interlocuteur, il ne jouerait pas au con avec lui.

    Durant tout le temps où le boxeur tentait de convaincre le beau ténébreux, ce dernier le fixait d’un être incroyablement attirant qui aurait fait fondre n’importe quelle personne sensible à son charme. Joey admirait son regard et ne pouvait retenir des pensées de plus en plus perverses à son égard. Tyler contre un mur, Tyler sous un lit, Tyler sur du sable, le retour de Tyler ! Il y aurait tellement d’aventures palpitantes et passionnées à raconter à ce sujet… Si seulement il acceptait ne serait-ce qu’un seul rencard ! Mais avant, il avait surtout l’impression de devoir convaincre cet animal apeuré qu’il n’était pas un grand méchant loup, qu’il ne lui voulait que du bien et, souhaiter le décoincer, c’est lui vouloir du bien. Qui ne rêverait pas d’une première nuit d’enfer ? Quoique Joey ne se faisait pas vraiment d’illusions. Vu la classe, le prestige que cet homme dégageait et surtout la carrure attirante qu’il possédait, il ne pouvait PAS être vierge ! Il se lança pour lui-même un petit pari en regardant Tyler ; Dépucelé par une fille, par un garçon ou bien un des membres du troisième âge sexe ?

    Finalement, et heureusement pour lui, il vit le canon de l’arme s’abaisser et cesser de menacer sa pauvre petite tête déjà si vide. Joey soupira discrètement et afficha un grand sourire réconfortant à Tyler, heureux que ce dernier lui accorde enfin sa confiance. Il aurait été plus content encore si l’assassin rangeait son pistolet mais ne croyait pas au père noël. Et suite à l’ordre suivi de jolies menaces de ce dernier, le bouffon ne put s’empêcher de faire un pas en arrière et d’incliner sa tête ainsi que le haut de son corps devant le charmant ténébreux qu’il essayait de séduire depuis belle lurette maintenant.

    « Vos désirs sont des ordres, sire. »

    Il se redressa ensuite et tourna les talons pour poursuivre dans le couloir. Il avait des passes pour aller à peu près partout, étant un habitué et surtout un abonné de longues dates. Privilège des clients fidèles et des ex-champions, aussi. Alors il emmena son ami dans les dédales du complexe, veillant bien à ne croiser personne car si lui était confiant, il savait en revanche que Tyler serait prêt à redevenir agressif avec toute tierce personne qui oserait montrer le bout de son nez. Joey aurait bien fait quelques petites plaisanteries futiles, comme faire semblant d’hésiter, de se tromper de chemin ou bien faire faire un petit détour à son poursuivant car il ne pouvait s’empêcher d’être excité par le canon de l’arme qui frottait contre le haut de son dos, lui offrant l’image d’un Tyler fumant le cigare et vêtu d'un gros string de guerre seulement, exposant toutes ses magnifiques cicatrices sur son corps viril et musclé, et qui tenait un bazooka dans la main en direction du pauvre petit kangourou sautillant qu’était Joey. Huuuum quelle vision délicieuse ! Ce dernier lutta pour ne pas tourner la tête et se l’imaginer tout en observant le regard profond du beau ténébreux. Bref, s’il évitait de lui faire quelques petites blagues, c’est parce qu’une vague once de prudence lui soufflait que son assassin n’était pas vraiment d’humeur à ça, et qu’il risquait fort de très mal le prendre.

    « Détends-toi, » lui conseillais-je en sentant le métal me titiller nerveusement la colonne vertébrale, « tonton Joey est digne de confiance ! »

    L’humain adressa au vampire un sourire fier et réconfortant, visant à détendre un peu son interlocuteur. Il aimait bien se nommer tonton Joey, bien que ce soit ordinairement les enfants de l’orphelinat qui l’appellent ainsi en lui fonçant dessus pour sauter dans ses bras. Ah, ces gosses ! Joey les mangerait crus tellement il les aime ! Il pensa un peu à eux, la vision de leurs petites bouilles réjouies et joyeuses lui faisant oublier tout autre mauvais souvenir. Puis il prit un dernier couloir avant de pousser une sortie de secours menant à un escalier de fer. Joey ne se contenta pas de faire sortir Tyler, il descendit également les escaliers, se disant qu’il pouvait bien en profiter pour suivre son assassin préféré et, pourquoi pas, l’inviter une énième fois à prendre un verre ? Avec toutes ces idées de drague et de désir, il en avait totalement oublié de demander pourquoi Tyler avait tué son ennemi au tournois. Bah, le vampire était probablement venu voir se battre son boxeur favori et, le voyant en mauvaise posture, aurait-eu une réaction un peu trop exagérée en tuant son ennemi ? Ca restait une possibilité, après tout, et elle plaisait bien à Joey en tout cas !
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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Sociopathe antipathique, cruel et perturbé.


Situs inversus viscerum.
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Je t'aurais ! [Tyler] Vide
MessageSujet: Re: Je t'aurais ! [Tyler]   Je t'aurais ! [Tyler] Icon_minitimeJeu 19 Mai - 20:12

[Étant donné que cela fait un moment que je n'ai pas RP et que ce sujet a été délaissé depuis pas mal de temps, je termine si ça ne te dérange pas ! Et désolé pour la médiocrité du post.]

« Vos désirs sont des ordres, sir. » a-t’il répondu comme s’il se moquait visiblement de moi. Cet homme ne me prenait pas au sérieux, et je me jurais de le lui faire regretter son comportement. J’aurais aimé le tuer mais une enquête policière risquait d’être beaucoup plus poussée si j’assassinais les deux combattants du ring. Là, ce boxeur était capable de me couvrir et c’est bien la seule raison qui me retenait d’appuyer sur la gâchette lorsque je pointais le canon de mon arme sur son crâne vide. Il promit de me faire sortir, et je le suivi en le menaçant toujours de mon silencieux. Il valait mieux m’esquiver quelques temps après cet épisode. Peu importe si l’on me découvre, j’avais prévu quelque chose pour faire oublier ma présence auprès de mes ennemis… Ma mort était déjà orchestrée. De tueur en série démasqué, j’allais redevenir l’ombre que j’avais toujours été avant que cette femme ne découvre mon visage. Le passage officiel au royaume des morts était pour moi ma seule chance de salut… et de retour. Car je ne comptais certainement pas cesser mon métier pour autant. Au contraire, j’avais du travail, un programme chargé, et ces maudites bêtes ne trouveront pas le sommeil tant que je rôderais encore dans cette ville. Je regardais par toutes les fenêtres que nous apercevions, espérant m’orienter puisque c’était la première fois que je traversais ce couloir. Ma confiance en cet humain était extrêmement limitée, je songeais d’ailleurs à revenir le voir, une fois « mort » pour lui régler son compte une bonne fois pour toute. Cet idiot était bien capable de se recueillir sur ma tombe… Si tant est que j’aurais un enterrement. Je réfléchissais à tout ce que j’avais mis en place. À ce plan que j’avais élaboré. Pour une fois, je n’allais pas agir seul. Je n’aimais pas être entouré, et encore moins être mêlé à une action groupée. Mais les vampires qui m’accompagneront savent parfaitement que m’obéir sans poser de question était plus que conseillé pour eux. J’avais pris avec moi de ces soldats qui vous suivent en confiance et qui savent se débrouiller seul. S’ils meurent ou s’ils se font prendre, tant pis pour eux. Étant quelqu’un d’extrêmement solitaire, j’ai horreur de devoir faire équipe avec quelqu’un. Avoir un co-équipier signifie qu’il faut se reposer dessus sur certaines tâches. Et je suis plutôt du genre à tout faire moi-même. Lorsque mon emploi est en jeu, je n’ai jamais été mieux servi que par moi-même. Et jusqu’ici, je me suis toujours débrouillé merveilleusement bien, seul. Les autres membres du clan l’ont parfaitement compris. Lorsqu’ils me dérangent, c’est pour me demander de l’aide et non pour en proposer. En me reconcentrant sur le crétin du moment, je me rendis compte qu’il essayait de me faire du charme. Il se nommait à la troisième personne, s’offrait un petit surnom qui, dans ce contexte, avait quelques connotations perverses.
« Avance. » l’interrompis-je en soupirant. J’avais beau lui faire les regards les plus noirs qui soient, il ne semblait pas le moins du monde effrayé. Au contraire il s’en amusait, il me souriait, et mes jeux de méchancetés l’émoustillaient visiblement. J’en étais tout simplement écœuré. Et cette frustration me donnait envie de le jeter par l’une de ces fenêtre, de lui sauter dessus une fois dehors et de le saigner totalement jusqu’à ce que la peau de son visage se dessèche et qu’il prenne l’apparence d’un homme de quatre-vingt ans. Heureusement je n’avais pas soif, et j’étais capable de me retenir. J’avais aussi envie de lui coincer la tête dans l’embrasure d’une porte et de claquer cette dernière autant de fois que lui avait tenté de me faire du charme. Autrement dit, il n’en survivrait pas. La sortie se montra enfin. Et le boxeur joua la galanterie en m’ouvrant la porte. Mon arme toujours en main, je sortis prudemment en m’attendant à recevoir de la visite de l’autre côté de cette porte. Prêt à me défendre, je ne me détendis que lorsqu’il me suivit. Je continuais cependant de fureter les alentours du regard alors que la porte se refermait derrière nous. Mais que faisait-il ? Il n’avait tout de même pas l’intention de me suivre, si ? Une fois en bas et dans la ruelle derrière le complexe, je le dévisageais de haut en bas. Ce pot de colle n’allait jamais me lâcher si je ne m’en débarrassais pas moi-même.
« Tu m’as fait sortir, maintenant fous moi la paix. » lâchais-je en pointant sa cuisse droite du canon de mon arme, « j’ai pas besoin de toi dans mes pattes. »
Le coup de feu retentit faiblement sur mon silencieux, et ma balle traversa la chair de sa cuisse. Je le regardais tomber au sol puis je soufflais sur le métal fumant. Je rangeais ensuite mon arme. Il ne risquait pas de me suivre maintenant. Je savais bien qu’il n’allait pas mourir mais qu’importe, puisque d’ici quelques jours je serais considéré comme mort et enterré. D’un pas rapide, je me dirigeais vers le quartier nord en me remémorant avec dégoût toutes les avances et les allusions un peu trop osées de ce boxeur. Qu’est-ce qu’il pouvait bien me trouver ? Je n’avais jamais vu d’être aussi têtu que lui. D’autant plus qu’il était plus que rare qu’un individu cherche à passer du temps avec moi tout en me connaissant. Il était de ceux qui revenaient au galop lorsqu’on les repoussait. Pourvu que quelqu’un s’occupe de ce cas le plus vite possible pour lui ôter l’envie de revenir, parce que je n’hésiterais pas à l’achever la prochaine fois qu’il me cassera les pieds. En attendant il s’en était plutôt bien sorti. Et me voilà en train de passer les frontières du pouvoir dans mon automobile. Une cigarette en bouche, je rentrai chez moi avec cette nouvelle victoire à ajouter dans mon emploi. Un rebelle de moins chez ces bêtes infâmes. Le pouvoir avait décidemment un avantage évident sur eux, et j’avais hâte qu’on en finisse pour de bon avec cette guerre.

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