La cité des Aurores
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 Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.

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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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Sociopathe antipathique, cruel et perturbé.


Situs inversus viscerum.
Race : Vampire
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MessageSujet: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeDim 19 Déc - 1:44

Une journée calme et ensoleillée, c’est le présent généreux que la vie offre certains jours. Cela dit, moi, ça m’ennuie. Car lorsque je n’ai rien à faire, je me retrouve confronté à ma conscience et à mon âme, qui me repassent les souvenirs et les cas de désapprobation qu’ils relèvent tout au long de mon existence. Tout ce que j’ai fait sans vraiment le vouloir, tel le schizophrène que je suis probablement. Mes troubles mentaux s’intensifient au fur et à mesure que je tue, et j’ai parfois l’impression de prendre du plaisir devant la souffrance d’une de ces bêtes à poils. Je ne les hais plus, je me mets à les mépriser tellement qu’ils ne méritent plus ma colère. Je sais qu’auparavant, cela ne me faisait ni chaud ni froid. J’ôtais la vie sans pitié mais sans plaisir. Heureusement pour moi, mon allure n’a absolument pas changé et je sais dissimuler le peu de jouissance que je ressens après avoir égorgé vif un loup-garou. Aujourd’hui, je ressassais ce que j’étais devenu dans mon esprit, dérivant sur tous mes tords mais ne cherchant absolument pas de solution à y apporter. Je suis comme je suis. Si je suis un monstre, alors tant pis pour les autres. D’ailleurs, cette même manière de penser n’est-elle pas celle d’un monstre ? Je n’en éprouve pourtant aucun remord. J’ai parfois l’impression de n’être qu’une ombre qui s’efforce de ne pas penser à la psychologie humaine pour ne pas s’enfoncer dans une sociabilité que je réprouve. Parmi ces réflexions qui, généralement, ne me mènent nulle part, je me mis doucement à dériver sur mon passé et sur ce que j’avais bien pu éprouver envers ma famille. Aucun amour ne m’anime envers mes parents. Le seul individu que j’avais pu aimer, dans mon enfance, fut un cousin que j’ai par la suite renié par ses mauvaises actions. Je peux bien parler, moi, avec mes crimes répétés. Mais si je me permets de voler le dernier souffle d’un individu, je ne serais jamais capable d’ôter la virginité. Cependant, mes réflexions continuent de me montrer Drake. Il avait toujours été en avance sur moi, psychologiquement parlant. Il a pensé à quitter la vie de bourgeois bien avant moi, ses pulsions de meurtres se sont manifestées antérieurement aux miennes également. Je le pense plus atteint mais au fond, je ne peux m’empêcher de comprendre qu’il est ce que je deviens aussi.

Fronçant les sourcils, j’attrapai mon paquet de cigarette posé sur le rebord de la fenêtre puis j’en mis une dans ma bouche que j’allumais aussitôt. Je ne pouvais pas devenir comme lui. Le sexe était une chose que je comprenais bien trop mal, et abuser du corps d’une personne me semblait tabou, même pour quelqu’un comme moi. C’était tout simplement inconcevable. Pour être tout à fait franc, j’avais terriblement peur de devenir comme lui… Je savais alors que la seule manière pour moi de ne pas le devenir, était de réagir face à ce qui m’attendait. Je haïssais maintenant ce cousin que j’avais adoré, et lui aussi. Il n’avait pas apprécié que je le bannisse de ma vie. Je regardais dehors en tirant quelques bouffées de ce poison gazeux, avant de le recracher doucement dans la brise glaciale. Le froid ne me faisait pas énormément d’effet, et il ne faisait jamais chaud chez moi. J’aimais cet élément, il me correspondait tellement plus que son inverse. Je me mis à penser à cette petite fille qui avait été la cible de mon cher cousin. Elle était loup-garou, à ce qu’il parait, mais pour moi elle n’était qu’humaine victime. Je n’éprouvais absolument aucune compassion ni empathie pour elle. Cependant je me demandais si elle ne serait pas une aide cruciale pour m’aider à ne pas devenir ce que je déteste. J’avais déjà fait des recherches sur elle. Qu’elle ait eu une vie difficile m’importait plus, mais j’en savais assez pour connaître certaines de ses habitudes ainsi que son identité.

Je finis par me rendre compte que si je pensais à son cas, c’est tout simplement parce que je la voyais, depuis la fenêtre de mon manoir. Je me levais de la chaise puis me penchais légèrement dehors pour plisser les yeux. Depuis ma cuisine, j’avais une vue sur le lac Aurora au nord, cette entité magnifique qui me calmait lorsque je m’y baladais. C’était peut-être l’occasion idéal pour laisser mon rôle, mon statut et ma réputation de coté, afin d’enfiler un nouveau masque. Peut-être me connaissait-elle déjà, de nom, de réputation ou même de visage. Si c’était le cas, elle cherchera probablement l’animosité car j’avais très mauvaise réputation parmi les rebelles. Cependant je n’étais pas venu pour cette guerre et si elle réagissait mal, je verrais quoi faire en tant voulu. Je ne pris pas la peine d’enfiler un manteau, restant dans un gilet marine dont les manches étaient repliées au niveau des coudes. Une fois ma cigarette terminée, j’en pris une autre et je sortis de chez moi en fourrant le paquet et le briquet dans une poche de ce gilet.

La clope coincée entre mes lèvres et les bras pendants, je la cherchai du regard un court instant avant de l’apercevoir. La question de l’aborder ne se posait pas dans ma tête. Parler aux gens se faisait toujours tout seul chez moi. Pas forcément de la manière la plus sociable qui soit, mais je détestais me creuser la tête pour aborder quelqu’un alors que je n’en avais pas besoin. Le temps que j’arrive jusqu’à elle, sans qu’elle ne me voie apparemment puisqu’elle avait le dos tourné, le visage vers le lac, ma cigarette s’était terminée. Je me postai alors aux cotés de la jeune femme, dans une proximité étrangement courte. Je pouvais sentir cette prestance fière et arrogante qu’ont les loups-garous et je dis de gros efforts pour chasser mes envies de meurtres qui se réveillaient suite à ce phénomène. Je n’eus d’ailleurs pas énormément de mal à le faire, car je la voyais comme une humaine suite à ce qu’elle avait subi. D’un autre coté, qui voudrait violer une femme loup ? Je pris ce qu’il restait du filtre de ma cigarette entre les doigts, l’écrasai contre le dos de ma main puis le jetai loin sur la route derrière. Je tournai ensuite la tête de la direction opposée à Elly pour ne pas lui recracher la fumée dans le visage, puis je posai mon regard sur Aurora.

« Je ne suis pas venu pour me battre. » murmurais-je simplement, comme s’il me semblait important d’indiquer que j’étais un ennemi, et surtout de mettre ce genre de base alors qu’on ne se connaissait pas. Je tournai ensuite la tête vers la jeune femme puis lui lançai de but en blanc, « Tu es bien McCulen ? Celle qui a été abusée il y a treize ans ? »
Je n’étais pas vraiment un modèle de la délicatesse, je l’avoue. Cependant je n’avais pas envie de m’éterniser et encore moins de tourner autour du pot. En fait, ce qu’elle ressentait, je m’en fichais totalement. Tout ce que je voulais, moi, c’était guérir de cette maladie qui me guettait et qui, j’en suis certain, allait me prendre si je ne mettais pas les choses au point dès maintenant.
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Elly R. McCulen

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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeDim 19 Déc - 23:15

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Tyler&Elly

J'avais passé ma journée sur le campus avec Aaron principalement. Je l'ai encore engueuler parce qu'il faisait des conneries, comme toujours. Mais cette fois je n'ai pas pu les suivre pour repartir aux catacombes car j'avais mon rendez vous hebdomadaire chez le psychologue. Je vais voir ce docteur depuis que j'ai dix ans. Depuis qu'on a abusé de moi à vrai dire. Je n'aime pas en parler mais je suis obligée d'y aller ou mon père pique une crise. Le docteur Stein était une femme douce que j'apprécie mais que j'aimerais voir moins souvent. Elle trouve que je vais beaucoup mieux depuis ces dernières années, et pourtant je trouve que mon état n'a pas changé d'un poil. Je suis toujours parano, j'ai toujours des habitudes étranges, voire même complètement timbrés. Enfin, ma séance se passa finalement aussi bien que d'habitude. Elle parle, j'écoute et puis on parle toutes les deux pendant une heure entière. Généralement on ne parle que de mes études, sauf quand quelque chose me tracasse. Mais quand elle commence à aborder mon viol, je me braque ou je change immédiatement de sujet de conversation. Finalement, moins j'en parle et mieux je me porte. Sauf quand je dois vraiment en parler, je préfère aller voir Aaron, c'est le meilleur des confidents. Après ma séance, j'avais besoin de respirer, de calme alors que pris le chemin pour le lac. J'aime cet endroit, on s'y sent bien et rien ne peut vous mettre en colère là bas.. Enfin, je le croyais.
    TYLER Je ne suis pas venu pour me battre.

J'avais sursauté, je ne m'attendais pas à avoir de la compagnie et encore moins des salutations aussi brutales. Mon cœur avait fait le tour de lui même avant de se calmer que très légèrement quand je relève les yeux vers la personne à mes cotés. Il ne s'agissait que de Tyler, un vampire psychopathe connu chez les rebelles pour ces... meurtres. Je dois avouer que là, j'ai la trouille et sa précision ne me calmait pas pour autant. Cependant, je n'avais aucunement l'intention de me battre car, de un, je savais que c'était perdue d'avance et de deux, je ne me bats qu'en cas de besoin. Dans mes yeux, mon regard doux s'était transformer en méfiance et en peur. Je l'avais, j'ai peur de ce mec. Je recule un peu de quelques pas, sans être brusque, puis je le laisse poursuivre.
    TYLER Tu es bien McCulen ? Celle qui a été abusée il y a treize ans ?

Là, je me fige. Le regard sur lui alors que je recule de quelques pas encore. Des visions, des flash de cette journée terrifiante et traumatisante me parvient, remplissant ma tête alors que je ferme les yeux en la secouant. Mes mains venant subitement se coller contre mes oreilles, comme pour ne plus l'entendre alors que les mots, la voix et les paroles qui envahissent mon esprit ne sont pas de lui. J'essaie de garder mon calme. Je ne suis pas triste, je ne suis pas en colère... Je suis juste terrifiée au point d'en avoir les larmes aux yeux, au point de vouloir devenir sourde, aveugle même si cela ne changerait pas les blagues de mon esprits. J'essaie de mettre en pratique les conseils de mon père et ceux de mon psy. Je respire doucement, calmement pour finalement relâcher la pression et reposer mon attention sur Tyler quelques temps plus tard. J'ouvre la bouche, mais rien ne sort, je dois me concentrer un peu plus, me calmer un peu plus.
    ELLY Qu'est-ce que... Vous me voulez ?

Les mots avaient eu du mal à sortir, je ne sais même pas s'il m'a entendu tellement ma voix se fit basse à ce moment là. Je frisonne, non, je tremble alors que je secoue le minois une fois de plus. Je soupire ensuite, une fois que je suis sûre d'être calmer et prête a avoir une... Conversation normale.
    ELLY Je... Je... Enfin...

Impossible de dire un mot finalement, impossible de m'enlever cette voix de ma tête, cette vision d'horreur, ces mots horribles et le contact de sa peau qui me donne envie de vomir.. Mais je prends sur moi, pour le moment.


Dernière édition par Elly R. McCulen le Lun 20 Déc - 21:39, édité 2 fois
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeLun 20 Déc - 2:33

Je n’avais pourtant pas cherché à la surprendre et je m’étais avancé vers elle de manière naturelle, sans aucune furtivité comme j’avais souvent l’habitude de le faire en ce moment. Après avoir jeté ma cigarette, mes yeux se posèrent sur cette créature hésitante qui s’était légèrement éloignée de moi. Peu m’importait, je ne voyais pas tellement ce que je pouvais faire de plus. Je lui avais dit que je n’avais pas l’intention de lui faire du mal, du moins pas si elle restait calme, que pouvais-je faire maintenant ? Je me contentais de darder mon regard inflexible sur cette fille et de l’observer dans le blanc des yeux sans vraiment me rendre compte que cela pouvait être perturbant. Avant que je ne vienne la troubler, elle devait probablement être totalement perdue dans ses pensées. Moi-même, j’avais horreur que l’on me dérange lorsque j’étais en pleine réflexion, je pouvais donc comprendre qu’elle m’en veuille pour ce petit incident. Cependant je ne me sentais pas d’humeur à attendre patiemment qu’elle ait terminé de réfléchir. Si elle avait été humaine ou de ma race, peut-être aurais-je eu ce respect, mais je n’en avais aucun pour les bêtes. Lorsque je m’adressais de nouveau à elle, je compris bien vite mais bien tard que je n’avais pas fait preuve de la plus grande délicatesse qui soit. Même si je n’en avais aucun regret, je la vis se braquer comme un enfant de mauvaise foi. Je l’observai reculer, puis se boucher les oreilles et je préférais ce silence qu’elle devait trouver gênant à une agression physique ou verbale de sa part. Elle n’était pas bien fougueuse, et ces manières enfantines calmaient vraisemblablement mes propres pulsions agressives. Je me demandai vaguement si les insultes allaient proliférer, si tant est que j’oserai m’avancer vers elle. Je préférais rester immobile, attendant patiemment qu’elle se calme et qu’elle se prête à une suite de la conversation, si toutefois il y en avait une. Car j’étais bien tenté de partir et de la laisser là, ne sachant pas si lui avoir adressé un minimum la parole avait suffi à apaiser ma conscience. C’est bon, je peux la tuer maintenant ? Non, je devais peut-être aller un petit peu plus loin. Comme si je ressentais le besoin d’encaisser la haine éprouvée envers mon cousin, pour convaincre mon futur de ne pas me rendre aussi malade que lui. En vérité, je l’étais peut-être déjà, et j’avais un mentale plus instable que celui de Drake… Mais nous n’avons jamais fait de concours de folie entre nous, personnellement.

Finalement elle se redressa, tentant d’être courageuse. Je lisais de l’effroi dans ses yeux, cette lueur que j’avais l’habitude de voir chez les êtres que je côtoyais occasionnellement. D’ordinaire, ceux qui ne risquaient presque rien de ma part ne devraient pas s’inquiéter, non ? J’avais encore du mal à comprendre ce qui pouvait bien l’effrayer, et je préférais mettre ce phénomène sur le dos de son traumatisme que je jugeais grave, à tort ou à raison. Je n’y étais pas, je n’avais jamais subi cela, je ne pouvais donc pas savoir ce qu’elle ressentait. Mes parents m’avaient éduqué dans la violence mais jamais ils ne m’avaient enseigné un quelconque plaisir dans l’abus sexuel du corps d’autrui. Si ma mère me violait lorsque j’étais enfant, il est clair que j’aurais une opinion beaucoup moins néfaste sur la chose. Peut-être reproduirais-je moi-même cette atrocité sur d’autres pour me venger, ou tout simplement parce que j’aurais été éduqué ainsi. Lorsque mademoiselle MacCulen me donna la certitude d’être de nouveau à mon écoute, et lorsqu’elle me sembla en quête d’informations et de réponse, j’abandonnais l’idée de partir maintenant. Je ne fis pas de nouveau entendre le son de ma voix tout de suite. Je sortis une cigarette de mon paquet que je mis aussitôt aux lèvres, puis je l’allumais lentement. Tout cela sans la quitter des yeux, parce que je n’avais pas l’habitude de lâcher mes interlocuteurs du regard. Fumer me permettait de m’assurer plus à moi-même qu’aux autres, que je n’avais pas l’intention d’être violent. La cigarette apaisait mes envies de meurtre, et j’étais un véritable drogué au tabac. Je tirais lentement une taffe que je recrachais en tournant la tête pour ne pas infester ma jeune voisine, puis je retirais lentement ma clope des lèvres avec deux doigts afin de lui répondre.

« Je ne vous veux rien, je n’attends rien de vous. » lui répondis-je sérieusement sans éprouver ni pitié, ni amusement à la voir ainsi, « je connais celui qui vous a fait ça. »

J’avais confié ce qui n’était pas un secret sans hésiter. En fait, je n’avais plus aucun attachement envers ce cousin…. Non en vérité, j’étais surtout persuadé qu’elle ne pouvait rien contre lui. Depuis cet épisode, il devait avoir instauré en elle une sorte de lourde pression mentale, et si elle se retrouvait face à lui, je doutais fort qu’elle ait le courage de rester. Cependant je n’en savais rien, et peut-être devrais-je me renseigner afin de savoir si je risquais de voir cette femme traîner dans les pattes des vampires à la recherche de Drake, ou non. Savoir si j’aurais à la tuer pour protéger le clan…

« S’il se tenait face à vous, que feriez-vous ? »

Je remis ma cigarette en bouche, me nourrissant de nouveau de cette fumée épaisse et mortelle.
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Elly R. McCulen

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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeLun 20 Déc - 22:30

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Au moins, il est sympa, il ne me crache pas sa fumer dans la tête. Je lui adresse d'ailleurs un petit sourire de remerciement, bien qu'un peu crispé puis finalement je pose mes fesses sur le sol, remontant mes genoux a ma poitrine et les entourant de mes bras pour y poser ma tête dessus. Ainsi je peux l'écouter, tout en regardant le lac et réfléchir quand il le faut. Un soupire, lâchant un petit nuage de buée de ma bouche alors que j'essaie de rester calme, de ne pas avoir peur mais en restant aussi prudente et méfiante que possible.

    TYLER Je ne vous veux rien, je n’attends rien de vous.

Bon.. Ok.. Qu'est-ce qu'il vient me casser les pieds alors ? Enfin, je suis assez surprise qu'il n'est pas déjà en train de me saigner comme un vulgaire cochon. Ça me rassure de voir qu'il ne désir pas me saigner, enfin, pas pour le moment mais la raison de sa venue jusqu'à moi m'inquiète un peu.. énormément même. Mais bref, je hausse les épaules simplement tout en fixant simplement le lac devant lequel je suis finalement assise. J'avais déjà eu une petite période de panique mais tant qu'on ne me reparle pas de cela, tout va bien. Enfin.. Je le croyais vraiment.
    TYLER Je connais celui qui vous a fait ça

Le choc fut direct. Je reste figée à regarder le lac. Il peut croire que cela me fait ni chaud ni froid mais pourtant, j'avais le cœur qui c'était arrêter, et mes yeux qui reflétaient parfaitement la peur que je ressentais à ce moment là. Comment ça, il sait qui a fait le coup, il connait la personne qui a fait de ma vie un enfer, qui a détruit mon enfance. Être un lycan n'était déjà pas une chose facile, mais se faire violer avant même de savoir ce qu'on est, c'est pas une chose facile à accepter. A cause de lui, je vois un psy qui me ruine le peu d'argent que je gagne avec mon petit boulot de serveuse, et mon état mental ne s'est pas amélioré au bout de treize longues années. J'ai peur de tout, même si je ne le montre pas forcement. Je soupçonne tout le monde de vouloir me tuer et parfois même je soupçonne mon propre père de me vouloir du mal. Pourtant, je suis une fille bien, je pense en tout cas, je suis gentille et douce, parfois trop gentille mais... De toute façon quand vous avez dix ans... Même si vous êtes le pire des enfants, vous ne méritez pas de subir ca, de voir votre vie se résumer à la peur au ventre et aux cauchemars de ce jour là. Je n'avais encore rien répondu à Tyler, je le laissais parler simplement jusqu'à tourner la tête vers lui à sa nouvelle question.
    TYLER S’il se tenait face à vous, que feriez-vous ?

A vrai dire... J'en sais rien. S'il était devant moi, je serais surement tétanisée sur place, j'aurais tellement peur que j'en serais paralysée. Je ne sais même pas si j'aurais le courage de parler, de hurler ou d'appeler au secours. Je crois même que c'est lui, qui sera l'homme qui me tuera un jour. Sauf si à la fin de cette conversation Tyler décide finalement de me bouffer. Je reprends un peu du poil de la bête alors que je tremble un peu et que j'essaie tant bien que mal de me calmer. D'une voix tremblante et hésitante, bien que douce, je finis par lui répondre.
    ELLY Je ne sais pas... Je crois que... je ne serais même pas capable de bouger.

Je fais surement une erreur de lui avouer cela, il pourrait très bien s'en servir contre moi mais à vrai dire, je m'en moque un peu. Cet homme, dont je ne connais que le visage, hante mes nuits depuis treize ans, il m'empêche de vivre alors que je ne l'ai jamais revue, il a fait de moi une fille avec des problèmes de comportement. Heureusement, je n'ai que la paranoïa, le manque de confiance en soi, la peur a chaque instant.. J'aurais très bien pu devenir comme lui.. Complètement folle et en colère, me vengeant sur chaque personne que j'aurais croisé. Mais dans tout ca, il n'y avait qu'une question qui me trotter dans la tête, les intentions de Tyler envers moi vis à vis du violeur. Pourquoi me dire ca ? Me déstabiliser ? Bah c'est gagné.
    ELLY Pourquoi... me dire ça ?


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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeMar 21 Déc - 1:01

Elle était recroquevillée face à moi, bien pitoyable pour une de ceux qui osaient se dresser contre mon clan. La guerre qui ravageait les deux cotés de nos natures n’était pas de mise, mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir influencer mon point de vue. Cependant je ne voyais pas l’intérêt de la tuer. Au contraire, lui ôter la vie serait comme approuver et masquer cet acte si horrible de mon cousin. Je ne pouvais pas me le permettre. Le fais que cette jeune fille vive était la preuve que Drake allait payer pour ce qu’il avait fait. Cependant j’éprouvais un mépris envers sa race si intense qu’aucune compassion ne venait en moi à ce moment. Quoique le mépris n’y était peut-être pas pour quelque chose, car je savais que je n’éprouvais de compassion pour personne. Est-ce que je méprisais tout le monde ? Je fis un pas vers elle en la voyant s’assoir. Je n’allais pas commettre l’erreur de baisser ma garde. Car s’il semblait évident que j’avais un avantage considérable, ne serait-ce que mentalement, sur cette demoiselle, je ne sous-estimais jamais mes adversaires. Mes genoux fléchirent et je m’accroupis à un ou deux mètres d’elle afin de la scruter de part en part tout en me mettant à sa hauteur. Elle osa me confier son impuissance, ce qui me surprit vraisemblablement. Comment pouvait-elle avouer une telle chose devant moi ? Je n’avais nullement l’intention de me servir de cette faiblesse, mais j’avais presque envie de lui parler avec dureté pour lui faire regretter d’être aussi naïve et faible. J’ignorais ce qui pouvait bien se tramer dans sa tête. Je ne cherchais pas à le savoir, mais je cherchais en revanche ce que je pourrais bien dire sans la mettre en colère. Je trouvais ça dommage de devoir me battre contre elle alors que mes intentions premières n’étaient pas de faire preuve de violence. Heureusement pour moi, elle semblait bien plus perturbée et déstabilisée qu’agressive. Elle était mon contraire, car lorsque je perdais tout contrôle sur moi-même, lorsque mes troubles m’envahissaient, je devenais une bête sauvage qu’il ne valait mieux pas approcher. Tandis qu’elle… Elle semblait presque crier à l’aide, hurler à moi ou aux personnes autour qu’elle avait besoin d’être réconfortée. Mais moi, je n’étais pas venu pour ça…

Toujours accroupi, à l’étudier et à l’observer sous tous les angles comme si je cherchais le moindre signe qui pourrait trahir une agressivité, une feinte ou une preuve qu’elle jouait la comédie pour essayer de m’attendrir, je réfléchissais en même temps. Elle me demanda pourquoi j’étais venu la voir, pourquoi j’avais eu besoin de lui révéler cela. Je n’avais absolument pas l’intention de lui répondre, c’est pourquoi j’ignorais tout simplement sa question en cherchant une réponse à une interrogation qu’elle n’avait pas posé. Je n’étais pas venu parler de ma psychologie et de mes envies, ni des siennes d’ailleurs. Je voulais simplement lui dire ce que j’avais à dire, et je commençais à comprendre ce que j’avais à faire. La solution pour ne pas attraper cette maladie s’imposait à moi, et je la fixais avec sévérité en comprenant ce que j’avais à faire. Cela me dégoûtait un peu, mais s’il le fallait, alors je le ferais. Je me relevais sans la quitter des yeux, simplement pour pouvoir recracher la fumée de ma cigarette sans le lui envoyer au visage. Je n’étais pas quelqu’un de totalement irrespectueux, je n’étais ni insolent ni arrogant, et je ne retirais aucun plaisir à provoquer quelqu’un avec la fumée de ma cigarette, c’est tout.

« Parce qu’il porte mon nom, mon sang et mon passé. » murmurais-je, perdu dans mes propres pensées mais toujours méfiant envers cette louve. Je pris ma cigarette entre les doigts afin de passer ma langue sur les lèvres pour les humidifier un peu, puis je restais ainsi pour terminer le dialogue, « Je n’attends que l’instant où il cèdera de nouveau pour le tuer. Si tu veux connaître son identité, tu n’as qu’à me la demander. »

Je redevins ensuite silencieux, remettant ma cigarette entre mes lèvres et l’observant toujours. Je reculais ensuite de quelques pas, comme pour la laisser respirer. Je ne pouvais pas me permettre de lui balancer le nom et le prénom de son violeur sans son consentement. Dans mon esprit, ce serait peut-être aussi grave que de la violer une seconde fois. Elle pourrait en être terriblement affectée au point de lire le nom Drake sur tous les papiers qu’elle verrait. Au point de tressauter à chaque fois qu’elle entendra le nom de Mayne. Pourtant, elle risquait de l’entendre au moins une ou deux fois puisque c’était aussi le mien. Je n’avais jamais tenté directement de le tuer. Peut-être une fois, lorsque j’avais appris ce qu’il avait fait, cependant il était de mon clan et je ne pouvais donc pas lever la main dessus. Cependant je savais que s’il craquait, cela risquait de se produire sur une humaine ou une vampire, étant donné qu’on ne laissait plus d’enfant lycan sans surveillance lorsque des vampires sont à proximité. Et s’il venait à céder à ses tentations douteuses sur une nouvelle fillette, si en plus c’était une vampire, je savais que je le traquerais et que je ne lui laisserait aucun répit avant de lui avoir offert le repos éternel. Là encore, ce n’était pas par altruisme envers cette jeune femme ni pour la venger. C’était simplement pour chasser la maladie qui me guettait. Pour prendre le taureau par les cornes, pour affronter le danger avant qu’il ne soit présent.
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Elly R. McCulen

Elly R. McCulen

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    E L L Y ♥ || a sweety werewolf


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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeMar 21 Déc - 15:34

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    TYLER Parce qu’il porte mon nom, mon sang et mon passé.

Je me fige encore une fois pour finalement tourner brutalement la tête. Je ne serais pas concentrée sur ce qu'il peut bien raconter que j'aurais entendu ma nuque craquer et que j'aurais senti la douleur envahir ma nuque et mes épaules. Mes yeux étaient ouvert aussi grand que possible pour le fixer. Il était donc de la famille de mon violeur, de celui qui a anéanti mon enfance et ma vie. Je réfléchit quelques secondes et enfin je comprenais une chose. L'homme qui m'a violer était un vampire.. Enfin, ce n'était pas une obligation mais c'était une hypothèse très avancé de plus, il se pourrait même qu'il porte le même nom que celui qui se trouve devant moi. Mes tremblements reprirent, mon cœur était envahir de sentiments étranges et contradictoire. J'avais soudainement envie de meurtre tout en étant terrorisée, et c'est surement de dernier sentiment qui fait que je suis encore calme, que je ne montre pas ma panique. Pour le moment, je ne fais que jouer avec mes doigts et mes ongles parfaitement limés. Puis j'écoute à nouveau ce qu'il a à me dire.
    TYLER Je n’attends que l’instant où il cèdera de nouveau pour le tuer. Si tu veux connaître son identité, tu n’as qu’à me la demander.

Alors comme ca, ce saloperie de violeur n'a rien subit pour ce qu'il a fait ? Après tout, je suis un loup garou alors les vampires se moquent bien de ce qu'il peut nous avoir fait, même pour une gamine de dix ans à peine. Mais j'étais à la fois ravie de savoir que le pire des psychopathes pouvait essayer d'arrêter ce type. Enfin, même si je savais bien que pour moi, tout était trop tard mais au moins, il peut empêcher qu'une autre enfant ne subit la même chose. Que ce soit humain ou vampire, je ne souhaite ce que j'ai eu à personne. J'avoue détester les vampires surtout pour ce que j'ai subit, pour l'absence de ma mère mais aussi pour les amis que j'ai perdu par leur faute. Cependant, j'aime à croire que tous les vampires ne sont pas pareil, que tous ne sont pas de véritable psychopathe. Je soupire, retenant mes larmes alors que je regarde à nouveau le lac pour éviter de le regarder lui. Je prends sur moi alors que mon cœur était envahit par la colère. Je sentais déjà ma nature prendre doucement le dessus mais j'essaie de me contrôler. Il ne faut surtout pas que je cède à ma colère, à ma peine.
    ELLY Je.. veux juste l'effacer de ma vie.

Savoir son nom ne ferait surement qu'empirer les choses dans ma tête et augmenter le nombre de séance de thérapies que j'ai déjà dans la semaine. Pourtant je me demande si connaitre son nom ne pourrait pas m'aider à passé le cape, à me dire que je sais qui il est et que cela ne peut que me permettre d'affronter mes cauchemars mais je préfère ne pas savoir, au cas ou justement, mes cauchemars ne cessent jamais.
    ELLY Tuez le.. Torturez le si ca vous chante.. Mais qu'il ne fasse plus cela à qui que ce soit... personne ne mérite d'être violer quand on a dix ans.. Je ne souhaite cela à personne, même à un vampire.

Et pourtant, je rêve de voir les vampires tous morts, mais jamais je ne souhaiterais cela à qui que ce soit. Ca peut paraitre étrange d'entendre une rebelle dire cela, mais comme je l'ai déjà dis, je ne mets pas tous les vampires dans le même panier, même si j'éprouve envers eux une méfiance absolue et un peu de paranoïa. Je soupire simplement, secouant la tete comme pour faire partir quelques pensées de ma tête.
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Tyler O. Mayne

Tyler O. Mayne

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Sociopathe antipathique, cruel et perturbé.


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MessageSujet: Re: Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec.   Tu sais, le type qui a pourri ta vie... ouais... Ben j'ai grandi avec. Icon_minitimeMer 22 Déc - 16:17

Pour une fois que je ne cherchais pas particulièrement à faire souffrir un lycan, voilà que j’avais l’impression de tourner et retourner une vis dans le ventre de cette demoiselle. À chaque fois que j’ouvrais la bouche elle grimaçait, comme si un jet de flamme sortait à la place de mes paroles pour la brûler sans qu’elle ne puisse rien y faire. Je me demandais s’il ne valait pas mieux que je me taise avant qu’elle ne craque définitivement, cependant je n’en avais pas terminé. Je lui confiais que j’étais de la famille de son tyran, laissant ainsi supposer que je le connaissais plus que bien. Je me sentais déjà mieux avec moi-même, et je comprenais que la répulsion que j’éprouvai envers cet acte sexuel ne risquait pas de s’estomper, heureusement. Le visage de cette fille me devint alors moins amical, déjà qu’il ne l’était pas beaucoup, et je ressenti mes pulsions m’envahir de nouveau. Me disant que si je continuais cette séance de bavardage avec un loup-garou, j’allais finir par lui sauter à la gorge, j’en conclu donc qu’il était temps de mettre un terme à cette courte discussion. De toute manière je n’avais pas envie de rester plus longtemps ici. J’avais presque l’impression que ma gorge me brûlait après tout ce que j’ai dit, et je n’avais plus envie d’ouvrir la bouche à présent. Mes yeux continuèrent de fixer cette femme, et à la place de la jeune éplorée que je voyais quelques secondes plus tôt, j’avais la vision de la louve morte égorgée, avec moi penché au dessus pour lui boire le sang. Un désir de possession et de violence naquit en moi, mais je ne laissais rien paraître afin de rester aussi dangereusement imperturbable. Alors que je réfléchissais, cette bête me confia qu’elle voulait le faire disparaître de sa vie. J’avais envie de lui rétorquer qu’elle n’y arriverait jamais, que ce n’était pas en fuyant la réalité qu’elle allait retrouver un peu de joie là dedans. Cependant ces paroles ne m’apporteraient absolument rien, donc je gardais le silence en me contentant de la fixer d’un regard dur. Elle ajouta ensuite cette phrase de bon samaritain qui me donna presque l’impression d’être en face de sainte Marie mère de Dieu. Là encore, je ne lui répondis pas. Je hochai gravement la tête, un peu déçu de sa faiblesse. Si moi-même ne laisserai pas mon cousin violer un enfant lycan, ce n’est ni parce que je n’aime pas les zoophiles, ni parce que j’éprouve de la compassion, mais surtout parce que j’avais du mal à accepter le fait qu’un vampire puisse se rabaisser à cela. C’était indigne de notre race. Et de ma famille, qui plus est. J’espérais sincèrement ne jamais devenir comme lui.

Je l’observais toujours, elle soupirait, la garde à moitié baissée devant ma présence. J’avais devant moi une multitude de défauts qui me sautaient aux yeux. Cette faiblesse dont elle faisait preuve, cette confiance qui n’était pas bien visible mais pour oser s’assoir et baisser les yeux face à moi, c’était soit de la confiance, soit de l’inconscience. Parce que je voyais bien qu’elle n’était pas arrogante. Cette lâcheté qui laisse la peur l’envahir et la condamne à garder cette enveloppe de gamine traumatisée toute sa vie. Ce n’était cependant plus mon problème, j’avais fait ce qui me semblait bon pour moi, maintenant j’allais la quitter sans me soucier d’elle. Au fond, je ne valais probablement pas mieux que Drake mais je ne faisais pas d’acte que je pouvais regretter par la suite. Et je n’allais certainement pas me forcer à me montrer un minimum gentil ou respectueux devant une rebelle. Je ne pris même pas soin de la mettre en garde que si elle continuait à traîner par ici seule, elle allait finir par se faire dévorer. Elle était dans le nord, et proche de mon manoir qui plus est. Le jour où l’on m’ordonnera de la tuer, ou bien si je la trouve sur mon chemin, je savais que je n’hésiterais pas et cette journée n’influençait en rien ma vision des choses sur elle. Si elle se faisait attraper avant par un autre vampire ici, ce n’était pas mon problème. Je fis un pas en arrière, puis je tournai les talons, toujours sans un mot. Oui, j’avais l’intention de la laisser là sans rien dire de plus. Alors qu’elle ne voyait plus mon visage puisque j’avais entamé le chemin du retour, je fis pousser mes canines. Ma peau devint alors livide, contrastant avec mes prunelles bleues. Si je me transformais, et cela se fit d’une manière si discrète qu’elle ne pouvait probablement pas le voir, c’était simplement pour me concentrer sur les sons autour. Je me méfiais toujours d’elle et en lui tournant le dos, j’épiais auditivement chacun de ses mouvements afin de m’assurer qu’elle ne fasse pas de coup en traître, et de riposter si c’était le cas. Je levais en même temps les mains et je mis ma capuche afin de cacher mes oreilles devenues pointues. Heureusement qu’il n’y avait personne devant moi, parce que je faisais peur à voir. Tout en marchant vers la sortie, je terminais ma nouvelle cigarette qui m’avait empêché de lui sauter dessus. De toute manière je possédais un trouble obsessionnel – parmi tant d’autres – plutôt préoccupant, et je ne pouvais rien faire avant d’avoir terminé la clope que j’avais au bec. C’était plus fort que moi, il fallait que j’achève la dernière bouffée avant de me battre, de rentrer quelque part… Sinon ça n’allait pas, sinon une malédiction pouvait tomber quelque part, sinon ça allait me porter malchance… Enfin sinon quelque chose de grave allait arriver. Je savais éperdument à quel point c’était idiot, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Tous les sociopathes ont leurs tares, mais moi j’en ai bien trop à mon goût.

[Si tu veux continuer le sujet, tu m’arrêtes, mais Tyty risque de devenir un tout petit peu plus agressif. =P ]
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